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Actualités - OPINION

Les morts sont vivants Zeina CHAHINE

Jamais je ne me promène au clair de lune, jamais je ne repose ma tête sur mon oreiller sans que s’offre à moi la pensée de mes chers défunts, sans que le sentiment de la mort et de la vie future me saisisse. Ils vivent ! Ils vivent en nous, ils regardent d’en haut, ils entendent tout, ils réagissent, mais souvent nous ne le sentons pas. Mon Dieu! Comment laisse-t-on emporter ainsi ce que l’on a de plus cher? Personne ne le sent aussi vivement que les parents et les enfants. Non, ils ne sont pas que des visages souriants, que des yeux emplis de joie et de clarté, que des panneaux sur les routes avec «On n’oubliera pas...» Ils vivent, ils sont présents parmi nous, ils sont nous. Alors réjouissez-vous, familles et amis de nos chers héros martyrs – Rafic, Bassel, Samir, «khalo» Georges, Gebran... Et maintenant Pierre, qui aurait dit? Et vous, misérables assassins, vous avez tout perdu. Vous le saurez encore plus quand la charrue du destin – l’instrument de la justice divine – se mettra en marche. Nous nous reverrons tous, nous nous retrouverons, nous nous reconnaîtrons... Article paru le Mardi 05 Décembre 2006
Jamais je ne me promène au clair de lune, jamais je ne repose ma tête sur mon oreiller sans que s’offre à moi la pensée de mes chers défunts, sans que le sentiment de la mort et de la vie future me saisisse. Ils vivent ! Ils vivent en nous, ils regardent d’en haut, ils entendent tout, ils réagissent, mais souvent nous ne le sentons pas.
Mon Dieu! Comment laisse-t-on emporter...