Rechercher
Rechercher

Actualités - OPINIONS

Les lecteurs ont voix au chapitre

Les élections à l’USJ Je n’ai pas pu m’empêcher de réagir aux propos du général Michel Aoun qui, en recevant les étudiants du courant aouniste à l’USJ, qui ont remporté les élections des amicales de presque la totalité des facultés, a affirmé que cette victoire est une preuve nouvelle que ses choix et alliances politiques sur le plan national étaient les meilleurs. Je n’exposerai pas ici mon opinion personnelle sur ces choix et alliances, mais je me contenterai d’une simple lecture objective des résultats de la faculté de gestion et de management (FGM) qui, contrairement aux autres facultés où la concurrence politique se limite généralement aux deux acteurs principaux de la scène chrétienne CPL/FL, a été témoin d’une vraie bataille regroupant le Courant patriotique libre, le Hezbollah, le mouvement Amal et le courant des Marada de Sleiman Frangié, d’une part, et les forces du 14 Mars, d’autre part. À la FGM, dont le comité exécutif de l’amicale des étudiants est formé d’un président et de dix membres, deux pour chaque année, les résultats sont les suivants : 5 sièges pour le CPL (qui a occupé les têtes de liste), 5 sièges pour les Forces libanaises, avec comme président le candidat aouniste (il est à noter que le président est élu directement par les étudiants). Il est évident qu’aucun candidat de ceux qui s’étaient alliés au CPL n’a pu réussir (en fait, c’était le cas partout à l’USJ). C’est le décalage entre le nombre des voix des forces du 8 Mars et ceux des candidats purement aounistes qui a permis aux cinq candidats FL d’occuper les cinq autres sièges. Ce décalage est dû au seul fait que des sympathisants du CPL (et je ne dis pas les CPL engagés) n’ont pas voté pour la liste entière. Camille MOURANI Étudiant à l’USJ-Huvelin Lettre ouverte au président George W. Bush Monsieur le Président, Ce n’est pas au défenseur des droits de l’homme que je m’adresse, mais au combattant, au chef de la nation la plus riche et la plus puissante du monde, qui a décidé de combattre le mal partout où il se trouve. Oui, le terrorisme est le mal et vous voulez le combattre. Mais comment le faites-vous ? Ce n’est pas par une surenchère de la terreur que vous arriverez à l’éradiquer. Il faut, si vous me permettez ce conseil de pure logique, s’attaquer à la cause du mal et l’extirper. Cette cause, quelle est-elle ? C’est la misère, monsieur le Président ! La misère, la douleur sont les chemins qui mènent au désespoir et, de là, aux « actes désespérés » et définitifs. Quand on n’a plus rien à perdre, on devient capable de tout, c’est-à-dire du pire. Combattez la misère, monsieur le Président, et le monde entier sera à vos côtés ! Si, au lieu de dépenser les dollars du peuple américain à faire des bombes et des instruments de destruction de plus en plus « performants », vous les donniez aux pauvres du monde entier, cela suffirait à anéantir la cause du terrorisme et vous auriez gagné. Qui sème les bombes récolte la mort, comme vous l’avez vu. S’il vous plaît, semez l’amour et vous récolterez la paix et le bonheur Andrée MAALOUF La honte ! Alors qu’on s’attendait à une renaissance, à un renouveau après la guerre, voilà hélas que nous revenons de plusieurs pas en arrière. Messieurs les dirigeants, au nom des milliers de Libanais libres et indépendants, honte à vous ! Au nom des victimes de la guerre, au nom des victimes des attentats, au nom de nos enfants et de leur avenir, nous vous demandons d’avoir honte. Le monde entier vous écoute, vous regarde, scandalisé. Pour les Libanais, l’heure du jugement et des condamnations est venue, et notre silence ne sera pas éternel. Réagissez, messieurs, avant qu’il ne soit trop tard. Randa CHAHINE Pour éviter l’abîme Stop ! On s’approche dangereusement du précipice. Les dix conseils suivants pourraient empêcher la chute ou au moins amortir la descente… 1. Préserver son esprit critique. 2. Lutter contre la manipulation. 3. Fuir les amalgames. 4. Rejeter toute forme de généralisation et de discrimination. 5. Respecter les différences. 6. Varier les sources d’information pour éviter une vision monochrome de la réalité. 7. Bannir tout commérage, toute diffamation de son discours, éviter les «On m’a dit que..», «L’oncle d’un de mes collègues est l’ami de…», «J’ai entendu que…», etc. 8. N’utiliser pas des termes tels que : traître, fou, voleur sans preuves à l’appui. 9. Être positifs et ne pas désespérer trop vite, certains accouchements sont plus longs et plus durs que d’autres. 10. Aimer la vie, la paix et le Liban par-dessus tout. Roula DOUGLAS NDLR Dans le nombreux courrier que nous recevons quotidiennement, certaines lettres comportent des passages qui seraient difficilement publiables. Pour cette raison, et aussi afin de faire paraître le plus grand nombre possible de lettres, le journal se réserve le droit de n’en reproduire que les parties les plus significatives et d’en rectifier certains termes désobligeants. En outre, chaque missive doit comporter la signature (nom et prénom) de son auteur. Les lecteurs, nous en sommes certains, le comprendront, ce dont nous les remercions par avance.
Les élections à l’USJ

Je n’ai pas pu m’empêcher de réagir aux propos du général Michel Aoun qui, en recevant les étudiants du courant aouniste à l’USJ, qui ont remporté les élections des amicales de presque la totalité des facultés, a affirmé que cette victoire est une preuve nouvelle que ses choix et alliances politiques sur le plan national étaient les meilleurs.
Je...