Rechercher
Rechercher

Actualités

Les violences se sont poursuivies hier, faisant 32 tués, dont une journaliste kurde Washington veut que Maliki assume plus de responsabilités sur la sécurité

Washington voit d’un bon œil la volonté du Premier ministre irakien, Nouri al-Maliki, d’exercer un contrôle direct sur les forces de sécurité, a déclaré hier l’ambassadeur des États-Unis en Irak, Zalmay Khalilzad. « Nous saluons son désir d’avoir (...) plus de forces capables et crédibles, d’assumer le commandement et le contrôle des forces irakiennes (...) et d’assumer plus de responsabilités », a déclaré M. Khalilzad sur la chaîne de télévision CNN. « Nous sommes en train d’examiner comment accélérer ce processus, vu que le Premier ministre souhaite que ce soit dès que possible, ce que nous saluons », a-t-il précisé, soulignant que ce serait l’un des objectifs du groupe de travail de très haut niveau dont le président américain, George W. Bush, et M. Maliki ont annoncé samedi la formation. En abordant samedi le dernier virage de la campagne électorale à Sellersburg (Indiana), 10 jours avant des législatives très difficiles, M. Bush a apporté son soutien à M. Maliki, avec lequel il a eu un entretien pour tenter de trouver une solution commune à la flambée de violences qui embrase l’Irak. Cet entretien a donné l’occasion à la Maison-Blanche de démentir toute « tension » entre les 2 pays, alors que M. Maliki se présente comme « l’ami des États-Unis, mais pas l’homme de l’Amérique ». En Irak, la violence se poursuivait hier. L’aviation US a tué 17 rebelles dans la région de Baaqouba, où 9 personnes ont été d’autre part tuées dans une série d’actes de violence. Les forces américaines ont également arrêté 3 terroristes présumés. Un convoi de pèlerins revenant de La Mecque a été attaqué par des rebelles à Khalis. Un pèlerin, imam d’une mosquée de Baaqouba, a été tué et 4 autres blessés. Six autres civils, dont une femme âgée et le directeur d’une école primaire, ont été abattus dans des incidents séparés alors que 2 soldats ont été tués au sud de la ville lorsqu’une bombe a explosé au passage de leur patrouille. Dans cette même région, 11 soldats irakiens en civil, qui partaient en permission à Kirkouk, ont été enlevés samedi par des rebelles. La police était toujours sans nouvelle des disparus hier. Hier, 17 policiers instructeurs et 2 traducteurs ont été enlevés près de Bassora par des hommes armés, et leurs corps ont été découverts quelques heures plus tard. À Bagdad, 2 policiers ont été tués lorsque des hommes armés ont ouvert le feu contre leur patrouille. Également, une présentatrice kurde à la télévision publique al-Iraqiya, Nakchin Hamid, et son chauffeur ont été tués hier. D’autre part, des milliers de militaires US poursuivaient les opérations de contrôle et de fouilles pour retrouver un soldat enlevé lundi dans la capitale. Les responsables américains craignent que le soldat, d’origine irakienne, soit détenu dans l’immense cité populaire chiite de Sadr City. Ils ont installé des points de contrôle aux entrées de ce quartier. Les milices ont commencé hier à exprimer, pacifiquement, leur impatience face à la présence américaine aux porte de Sadr City, et 2 000 à 3 000 personnes ont manifesté pour réclamer la fin du bouclage. Les manifestants, encadrés par des miliciens sans armes, ont menacé de décréter une grève générale si « le siège » de Sadr City n’était pas levé immédiatement. Sur le plan judiciaire, l’annonce du verdict du premier procès du président déchu Saddam Hussein n’est pas donnée pour certaine le 5 novembre, a déclaré le procureur général, Jaafar al-Moussaoui, indiquant que le Haut Tribunal pénal irakien pourrait ne pas être prêt.
Washington voit d’un bon œil la volonté du Premier ministre irakien, Nouri al-Maliki, d’exercer un contrôle direct sur les forces de sécurité, a déclaré hier l’ambassadeur des États-Unis en Irak, Zalmay Khalilzad. « Nous saluons son désir d’avoir (...) plus de forces capables et crédibles, d’assumer le commandement et le contrôle des forces irakiennes (...) et d’assumer...