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À l’occasion d’un atelier de travail sur la gouvernance des institutions bancaires La BDL réaffirme sa volonté de lutter contre le blanchiment d’argent avec l’application des critères de Bâle II

Le gouverneur de la Banque du Liban, Riad Salamé, a réitéré la volonté de la BDL de lutter contre le blanchiment d’argent à travers l’application des critères de Bâle II, à partir de janvier 2008. « Le Liban fait partie des marchés financiers internationaux et nous ferons de sorte à promouvoir sa place en appliquant de manière stricte les standards internationaux », a déclaré M. Salamé à l’occasion de l’inauguration d’un atelier de travail sur la gouvernance des institutions bancaires à l’hôtel Rotana Gefinor. Cet atelier a été organisé par l’Association des banques (ABL) en collaboration avec la Société financière internationale (SFI), en présence du ministre de l’Économie et du Commerce, Sami Haddad, et d’un nombre d’experts bancaires. Le président de la BDL a estimé que, malgré le contrôle strict des banques, le risque est toujours présent à cause de la mondialisation des capitaux. « L’accord de Bâle I avait mis l’accent sur la solvabilité et sur le capital », a déclaré M. Salamé. « Celui de Bâle II prône la transparence et la bonne gouvernance. Ces deux accords combinés avec notre volonté de lutter contre le blanchiment d’argent permettra à la Banque centrale de mettre en place des systèmes de bonne gouvernance », a-t-il ajouté. Le président de l’ABL, François Bassile, a mis en exergue la nécessité d’appliquer des modes de bonne gouvernance dans les administrations en général et dans les institutions bancaires en particulier. « Vu la taille des banques et la nature de leurs fonctions, la faillite d’une d’entre elles peut entraîner des problèmes économiques et sociaux et affecter les créanciers, les actionnaires ainsi que l’ensemble du secteur bancaire. Il est ainsi nécessaire d’intégrer des modalités de bonne gouvernance et d’adapter les lois et les systèmes internationaux à l’environnement local », a-t-il expliqué. Le directeur des opérations au sein de la SFI, Michael Higgins, a souligné de son côté l’importance qu’accorde cette institution à la transparence et au respect des petits contributeurs et à l’application d’une gestion compétente dans les banques. « Nous tenons à traiter avec des institutions dotées d’un système solide de gestion des risques et de contrôle. La SFI a lancé, il y a quelques années, plusieurs programmes de gouvernance dans la région MENA afin d’aider et d’inciter les banques et les entreprises à adopter des systèmes de bonne gouvernance », a-t-il conclu.

Le gouverneur de la Banque du Liban, Riad Salamé, a réitéré la volonté de la BDL de lutter contre le blanchiment d’argent à travers l’application des critères de Bâle II, à partir de janvier 2008.
« Le Liban fait partie des marchés financiers internationaux et nous ferons de sorte à promouvoir sa place en appliquant de manière stricte les standards internationaux...