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PÉTROLE Gisement d’Azadegan : la part du Japon ramenée à 10 %

Le ministre du Pétrole iranien, Kazem Vaziri Hamaneh, a déclaré hier que la part de la compagnie pétrolière semi-publique japonaise Inpex dans le projet de développement du gisement de pétrole iranien d’Azadegan avait finalement été ramenée de 75 % à 10 %, a rapporté l’agence Mehr. La part d’Inpex « a été ramenée de 75 % à 10 % dans le projet de développement du gisement pétrolier d’Azadegan », a déclaré M. Vaziri Hamaneh, cité par Mehr, agence proche des conservateurs au pouvoir. Samedi, le ministre avait déclaré à l’agence ISNA que « les informations sur une baisse à 10 % des parts de la société nippone sont inexactes et les négociations entre les deux parties ne sont pas encore terminées ».Il avait ajouté qu’il était « toujours possible que la partie japonaise participe jusqu’à 75 % dans le projet ». Un haut responsable de la Compagnie nationale du pétrole iranienne (NIOC), Mehdi Bazargan, avait déclaré à l’agence japonaise Kyodo qu’Inpex pourrait retrouver sa participation dans le projet. Pressé par son allié américain et la crise nucléaire iranienne, le Japon avait fini par se désengager financièrement, vendredi, du projet de développement du gisement d’Azadegan, énorme contrat de deux milliards de dollars conclu en 2004. Inpex (société semi-publique) avait ainsi confirmé qu’elle discutait avec le ministère du Pétrole iranien « avec l’objectif de réduire sa participation de 75 % à quelque 10 % » dans le projet. Conclu en février 2004 au grand dam de Washington, mais jamais signé officiellement, le contrat était le plus important accord pétrolier jamais conclu par le Japon. Le gisement d’Azadegan est situé dans le sud-ouest de l’Iran. Ses réserves sont estimées à 26 milliards de barils. L’Iran avait menacé Inpex à plusieurs reprises d’exclusion du projet si celle-ci n’entamait pas les travaux de développement, qui auraient dû en principe démarrer en mars 2005. Inpex a répété samedi qu’elle avait l’intention de conserver une participation dans le projet iranien, afin de préserver ses droits d’en importer du brut à l’avenir. Deuxième économie mondiale, le Japon, qui importe d’Iran près de 15 % du pétrole qu’il consomme, est tiraillé entre ses besoins et les pressions des États-Unis. Washington souhaitait vivement que Tokyo renonce au contrat d’Azadegan afin d’isoler l’Iran dont le programme nucléaire inquiète l’Occident.
Le ministre du Pétrole iranien, Kazem Vaziri Hamaneh, a déclaré hier que la part de la compagnie pétrolière semi-publique japonaise Inpex dans le projet de développement du gisement de pétrole iranien d’Azadegan avait finalement été ramenée de 75 % à 10 %, a rapporté l’agence Mehr.
La part d’Inpex « a été ramenée de 75 % à 10 % dans le projet de développement...