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Actualités - CHRONOLOGIE

Le président de l’Autorité palestinienne souhaite que les négociations aient lieu « loin des médias » Reprise des discussions Abbas-Haniyeh sur un gouvernement d’union cette semaine

Le président palestinien Mahmoud Abbas doit rencontrer en début de semaine son Premier ministre issu du Hamas, Ismaïl Haniyeh, pour tenter de réduire les divergences qui bloquent la formation d’un gouvernement d’union nationale. La veille, M. Abbas avait annoncé qu’il allait reprendre les discussions « à zéro » avec le mouvement islamiste. «M. Abbas se rendra à Gaza pour rencontrer M. Haniyeh demain (lundi) ou après-demain (mardi) afin de poursuivre les discussions sur le gouvernement d’union nationale », a déclaré à l’AFP le principal négociateur palestinien, Saëb Erakat. Il s’entretiendra aussi avec des dirigeants d’autres factions, a-t-il ajouté. M. Haniyeh a confirmé cette rencontre et a fait part de sa volonté de parvenir à la formation d’un gouvernement d’union nationale. « Nous allons reprendre les discussions cette semaine. J’espère qu’elles porteront leurs fruits », a-t-il déclaré à des journalistes devant son bureau à Gaza. Rétractations du Hamas Le 11 septembre, M. Abbas avait annoncé un accord avec le Hamas sur un programme politique commun qui pourrait mettre fin à des mois de crise politico-financière et ouvrir la voie à une reprise des aides occidentales indispensables. Mais une semaine plus tard, le président de l’Autorité palestinienne gelait les discussions après des « rétractations » de la part du Hamas. De retour de New York où il a eu plusieurs rencontres en marge de l’Assemblée générale de l’ONU, notamment avec le président américain George W. Bush, M. Abbas a expliqué samedi au Caire qu’il allait reprendre « à zéro » les négociations. « Nous avions conclu un accord pour la formation d’un gouvernement d’union nationale basée sur plusieurs points, dont notamment le respect de tous les accords conclus par l’OLP et (le respect) de l’initiative de paix arabe, mais il y a des rétractations » de la part du Hamas, a-t-il affirmé. Le 28 mars 2002, un sommet arabe à Beyrouth avait adopté à l’unanimité une initiative de paix saoudienne proposant la paix et la normalisation des relations avec Israël, en échange d’un retrait des territoires arabes occupés depuis juin 1967 et d’un règlement « agréé » du problème des réfugiés palestiniens. « Nous sommes revenus malheureusement à zéro et nous allons négocier à nouveau » avec le Hamas, a-t-il ajouté lors d’une conférence de presse à l’issue d’un entretien avec le président égyptien Hosni Moubarak. M. Abbas a également souhaité que les négociations aient lieu « loin des médias » afin de parvenir à de meilleurs résultats et affirmé la nécessité d’un « médiateur ». Le quartette pour le Proche-Orient (États-Unis, ONU, Union européenne, Russie) a posé trois conditions pour la reprise des aides directes à l’Autorité palestinienne, suspendues après l’entrée en fonctions du Hamas fin mars : reconnaissance d’Israël ainsi que des accords conclus avec ce pays, et renonciation à la violence. Les États-Unis ont répété vendredi leur exigence que ces conditions soient remplies. Mais le même jour, le Hamas a affirmé qu’il persistait dans son refus de toute reconnaissance d’Israël, tout en proposant une « trêve de 10 ans » à l’État hébreu qui l’a immédiatement rejetée. De la tribune de l’ONU à New York jeudi, M. Abbas avait affirmé que tout nouveau gouvernement palestinien reconnaîtrait Israël.
Le président palestinien Mahmoud Abbas doit rencontrer en début de semaine son Premier ministre issu du Hamas, Ismaïl Haniyeh, pour tenter de réduire les divergences qui bloquent la formation d’un gouvernement d’union nationale. La veille, M. Abbas avait annoncé qu’il allait reprendre les discussions « à zéro » avec le mouvement islamiste.
«M. Abbas se rendra à Gaza pour...