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Golf - Le Vieux Continent remporte la Ryder Cup pour la cinquième fois consécutive L’Europe toujours plus forte que les États-Unis

L’Europe, tenante du trophée depuis 2002, a une nouvelle fois largement dominé les États-Unis 18,5 à 9,5 pour conserver la Ryder Cup de golf, hier, à l’issue de la dernière journée sur le parcours du K Club de Straffan, près de Dublin. « Je n’ai pas assez de mots pour parler de mon équipe », s’est réjoui Ian Woosnam, capitaine pour la dernière fois du groupe européen, victorieux trois fois de suite du trophée par équipes de golf le plus prestigieux de la planète, pour la première fois de l’histoire. Le Suédois Henrik Stenson a assuré le succès final de l’Europe en dominant, dans l’après-midi, l’Américain JJ Taylor 4 et 3. « Ils ont joué de manière fantastique. J’étais un peu nerveux à un moment, mais au fur et à mesure que le bleu (la couleur de l’équipe européenne) progressait sur le tableau d’affichage, je me sentais mieux », a ajouté Woosnam. L’Europe, qui menait 5 à 3 lors de la première journée, attaquait la dernière journée avec un avantage appréciable de 10 à 6 et n’avait besoin que de quatre points pour assurer le nul, synonyme de maintien de la Coupe sur le Vieux Continent. Mais elle a fait mieux en enlevant huit des 12 simples de dimanche, une partie s’étant soldée par le nul. Woods amer Emmenés par la légende écossaise Colin Montgomerie, entré dans le cercle très fermé des sextuples vainqueurs de la compétition, les Européens n’ont jamais été mis en difficulté. Les défaites de l’Espagnol Sergio Garcia, héros des deux premières journées, contre Stewart Cink (4 et 3) et du Suédois Robert Karlsson face au n° 1 mondial Tiger Woods (3 et 2) ont vite été compensées par Montgomerie, vainqueur de David Toms (1 up), et l’Anglais Paul Casey, qui s’imposait face à n° 3 mondial Jim Furyk (2 et 1). David Howell contre Brett Wetterich (5 et 4), Luke Donald face à Chad Campbel (2 et 1), puis Stenson mettaient fin aux espoirs américains d’un comeback comme en 1999 à Brookline (Massachusetts). « Maintenant, je peux passer la main à (Nick) Faldo et à lui de faire les quatre à la suite », a souhaité un Ian Woosnam radieux. En revanche, un Tiger Woods des mauvais jours a estimé que les Américains avaient failli à la mission qu’ils s’étaient fixée : « On devait réussir très tôt des birdies pour se retrouver en tête. Mais ce sont les Européens qui l’ont fait », a amèrement commenté le n° 1 mondial, battu pour la quatrième fois en cinq Ryder Cup.
L’Europe, tenante du trophée depuis 2002, a une nouvelle fois largement dominé les États-Unis 18,5 à 9,5 pour conserver la Ryder Cup de golf, hier, à l’issue de la dernière journée sur le parcours du K Club de Straffan, près de Dublin.
« Je n’ai pas assez de mots pour parler de mon équipe », s’est réjoui Ian Woosnam, capitaine pour la dernière fois du groupe européen,...