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Tennis - Safin, Roddick, Hewitt et Nalbandian en vedette lors des demi-finales de la Coupe Davis Avantage aux « terriens » russes et argentins

La Russie et l’Argentine comptent sur la terre battue pour se qualifier pour la finale de la Coupe Davis de tennis face aux États-Unis et à l’Australie ce week-end. Bien dotés en spécialistes de l’ocre, les Russes se sont payé le luxe de laisser sur le banc un demi-finaliste de Roland-Garros (2005), Nikolay Davydenko, au profit de Marat Safin, en regain de confiance depuis quelques semaines, et de Mikhaïl Youzhny, demi-finaliste surprise à l’US Open. Le duo vainqueur du premier Saladier d’argent de l’histoire du tennis russe, en France en 2002, est ainsi reconstitué. Pour compenser leur allergie notoire à la terre, les Américains misent sur la forme étincelante d’Andy Roddick, relancé par sa finale à l’US Open, et de James Blake, l’un des seuls à avoir fait souffrir Roger Federer à New York (en quarts de finale). En Coupe Davis, l’avantage de recevoir est énorme, surtout lorsque deux adversaires au style opposé se rencontrent. Les Américains auraient été grands favoris devant leur public, ils seront outsiders à l’extérieur. Le souvenir de 1995 Mais le capitaine Patrick McEnroe n’aura pas manqué de leur rappeler une page d’histoire. C’est à Moscou, dans le même stade et sur la même surface, en 1995, que les États-Unis avaient remporté leur 31e et dernier Saladier d’argent, du temps de Pete Sampras et Jim Courier. À Buenos Aires, l’Argentine a l’occasion d’étoffer un palmarès en Coupe Davis bien maigre pour une nation ayant produit autant de bons joueurs : aucune victoire et une seule finale en 1981. À leur habitude de la terre, les Australiens n’auront à opposer que la rage de vaincre de Lleyton Hewitt, qui devrait être décuplée pour l’occasion. L’ancien n° 1 mondial a un compte personnel à régler avec les Argentins depuis le quart de finale de l’édition 2005. L’Australie s’était fait battre sur son cher gazon dans un climat détestable. Arrivés en demi-finale de trois des quatre dernières éditions, les Argentins, alors en pleine réussite sur le circuit, avaient eu la malchance de jouer à chaque fois à l’extérieur. Cette année, les 15 000 spectateurs du Parque Roca leur seront acquis, mais c’est plutôt leur relative baisse de régime qui fait planer un doute sur le résultat final. Federer et Nadal en barrages À cause de la dégringolade au classement de Guillermo Coria et de Gaston Gaudio, et de la suspension pour dopage de Mariano Puerta et de Guillermo Canas (revenu la semaine dernière à la compétition), c’est José Acasuso, 26e mondial, qui sera chargé de disputer le deuxième simple. Quant au leader argentin, David Nalbandian, 4e mondial, il traverse une mauvaise passe depuis plusieurs mois (seulement 4 matches gagnés sur 8 joués depuis sa demi-finale à Roland-Garros début juin). De quoi donner un petit espoir à Hewitt, sinon au deuxième joueur de simple australien, l’ancienne gloire Mark Philippoussis, qui ne devrait pas avoir son mot à dire. Les deux meilleurs joueurs du monde sont engagés dans des barrages pour tenter de maintenir leur pays dans le groupe mondial. La Suisse de Roger Federer est favorite à Genève face à la Serbie de Novak Djokovic. L’Espagne de Rafael Nadal semble également à l’abri d’une mauvaise surprise contre l’Italie à Santander sur terre battue.
La Russie et l’Argentine comptent sur la terre battue pour se qualifier pour la finale de la Coupe Davis de tennis face aux États-Unis et à l’Australie ce week-end.
Bien dotés en spécialistes de l’ocre, les Russes se sont payé le luxe de laisser sur le banc un demi-finaliste de Roland-Garros (2005), Nikolay Davydenko, au profit de Marat Safin, en regain de confiance depuis quelques...