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Les dirigeants du Hamas maintenus dans les geôles de l’État hébreu Israël va libérer un grand nombre de prisonniers palestiniens, affirme Moubarak

Une cour militaire israélienne a reporté hier sa décision concernant une libération de dirigeants politiques du Hamas et autres officiels du mouvement islamiste, maintenus ainsi en prison. D’autre part, le président égyptien Hosni Moubarak a affirmé qu’Israël était prêt à libérer plus de prisonniers palestiniens que prévu en échange du soldat israélien enlevé par des groupes palestiniens. « Le juge militaire a indiqué qu’il reportait sa décision afin d’étudier le dossier sans se donner une date limite, à la suite d’une demande du procureur de prolonger la détention », a indiqué à l’AFP un avocat des détenus, Me Jawad Boulos. La défense a accusé le tribunal d’avoir pris une « décision politique », liée au sort de Gilad Shalit, un caporal israélien enlevé le 25 juin par des groupes palestiniens à la lisière de la bande de Gaza. « Les députés et les ministres (du Hamas) sont une monnaie d’échange pour Israël jusqu’à la libération du soldat et il ne veut pas perdre un moyen de pression », a affirmé de son côté Me Oussama Saadi. Il a ajouté que l’équipe de défense avait demandé leur libération immédiate car « il n’existe aucune preuve contre eux ». Vingt et un membres du Hamas ont été inculpés d’appartenance à une « organisation terroriste », en référence au mouvement islamiste, et dix-huit d’entre eux ont comparu hier devant le tribunal militaire d’Ofer, près de Ramallah. L’armée israélienne avait en tout arrêté en Cisjordanie 64 responsables du Hamas, dont huit ministres et 29 députés, dans le cadre d’une vaste campagne contre le mouvement islamiste après l’enlèvement de Gilad Shalit. D’autre part, Israël a affirmé hier qu’il n’existait « pas à ce stade d’accord pour la libération » de Gilad Shalit, dans le cadre d’un échange de prisonniers avec les Palestiniens. Le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères Mark Regev a souligné que l’État hébreu « réagira positivement » à une libération du soldat, parlant spécifiquement d’une « libération de détenus palestiniens ». Dans ce contexte, le président égyptien Hosni Moubarak a affirmé qu’Israël était prêt à libérer plus de prisonniers palestiniens que prévu en échange du soldat aux mains d’islamistes palestiniens. « Les contacts et les efforts égyptiens progressent, et conformément à l’accord qui n’a pas été finalisé encore, le soldat israélien sera libéré en échange de l’élargissement d’un grand nombre de femmes et d’enfants » palestiniens, a affirmé M. Moubarak, dont le pays joue un rôle de médiateur dans cette affaire. Sans donner de chiffre, il a ajouté que « la partie israélienne s’est dite prête à libérer un plus grand nombre que prévu » de Palestiniens. Les libérations de détenus se feront en trois phases, selon lui. Selon l’accord qui se dessine, les ravisseurs remettraient le soldat à l’Égypte. Puis le président palestinien Mahmoud Abbas approuverait la création d’un gouvernement d’union nationale regroupant le Hamas et son parti le Fateh avant qu’Israël libère des centaines de prisonniers palestiniens. Enfin, Israël a lié hier une rencontre entre son Premier ministre Ehud Olmert et son homologue palestinien Mahmoud Abbas à la libération de Gilad Shalit. « Les deux choses sont liées, mais comme l’a indiqué déjà M. Olmert, ce n’est pas une condition », a déclaré à la radio publique le secrétaire général du gouvernement Israël Maïmon.
Une cour militaire israélienne a reporté hier sa décision concernant une libération de dirigeants politiques du Hamas et autres officiels du mouvement islamiste, maintenus ainsi en prison. D’autre part, le président égyptien Hosni Moubarak a affirmé qu’Israël était prêt à libérer plus de prisonniers palestiniens que prévu en échange du soldat israélien enlevé par des groupes...