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FOOTBALL - Les Bleus ont dominé sans ambages l’Italie La France clôt le chapitre du Mondial

En dominant sans ambages (3-1) sa vieille ennemie l’Italie, la France a définitivement clos mercredi soir le chapitre douloureux de la Coupe du monde. Certes, une victoire, aussi convaincante soit-elle, ne remplacera jamais une étoile que l’on coud pour l’éternité sur le maillot que l’on porte. Mais les hommes de Raymond Domenech avaient besoin d’une victoire nette, sans bavure, sans arrière-pensée, à l’inverse de ce que fut la finale du 9 juillet, pour vraiment se tourner vers l’avenir. Les Français garderont des regrets éternels de ce match au stade olympique de Berlin, mais la manière et le jeu proposé au Stade de France ont démontré qu’ils étaient passés à autre chose. Domenech n’était pas loin de reconnaître que la prestation de ses hommes avait approché la perfection. « Le match parfait, c’est lorsque l’on marque sur chaque attaque et que l’adversaire ne vous met jamais en danger. Nous n’avons pas été loin de ça », a-t-il commenté avec un large sourire. Puis, se ravisant, comme s’il craignait de pécher par excès d’orgueil ou parce que le Mondial n’est pas encore si loin : « Ce ne fut pas notre meilleur match, il y en a eu des meilleurs lors de la Coupe du monde. » Il pensait à l’évidence à la victoire sur le Brésil qui restera comme le chef-d’œuvre personnel de Zinedine Zidane, aujourd’hui retraité. Le public du Stade de France a bien chanté le nom de son ancien numéro 10 mercredi, mais ce n’était pas avec la ferveur et l’impatience d’autrefois. L’effet Ribéry La génération de 2006, contrairement à celle de 2004, a démontré clairement qu’elle n’avait plus vraiment besoin de lui. Et c’est là que réside toute la différence. L’aventure de la Coupe du monde a accouché d’une équipe dont le niveau de jeu ne faiblit pas quel que soit l’adversaire. Sans doute, l’Italie de Roberto Donadoni n’est pas exactement celle de Marcello Lippi, mais passer trois buts à la Squadra Azzura reste un privilège très rare. Le nouveau dispositif imaginé par Domenech se révèle être d’une redoutable efficacité : huit réalisations en trois rencontres tandis que la défense ne faiblit pas, Coupet étant allé chercher deux fois le ballon au fond de ses filets. Dans cette organisation, le Marseillais Franck Ribéry exerce une influence, sans cesse grandissante, au point qu’on le voit déjà marcher dans les pas de Zidane. Contre l’Italie, Domenech l’avait placé dans l’axe, pour assurer une grande partie de l’animation offensive, au lieu de le laisser isolé sur l’aile. Ce rôle semble lui convenir d’autant mieux qu’il peut compter sur des partenaires excentrés, Florent Malouda et Sidney Govou. S’il n’a été à l’origine d’aucune des actions de but, Ribéry a souvent donné le tournis à la défense italienne et à son capitaine Fabio Cannavaro. Toujours dans cette stratégie, Patrick Vieira est désormais le point d’ancrage indispensable en milieu de terrain. L’Intériste dégage une puissance tout à fait impressionnante. À le voir jouer, il était plus facile de comprendre pourquoi Domenech avait mis autant d’entêtement à conserver Claude Makelele dans son Onze de départ. Le Londonien constitue toujours à lui seul un rideau défensif complet. La France joue le plus souvent avec un seul récupérateur et cela favorise grandement le développement des phases offensives. Alors qu’ils avaient enchaîné une inquiétante série de matches nuls en 2004 et 2005, les Bleus démarrent leur campagne de qualification pour l’Euro de la meilleure des manières. Il leur faut maintenant aller se frotter à l’Écosse, étonnant leader du groupe B, le 7 octobre à Glasgow.

En dominant sans ambages (3-1) sa vieille ennemie l’Italie, la France a définitivement clos mercredi soir le chapitre douloureux de la Coupe du monde.
Certes, une victoire, aussi convaincante soit-elle, ne remplacera jamais une étoile que l’on coud pour l’éternité sur le maillot que l’on porte.
Mais les hommes de Raymond Domenech avaient besoin d’une victoire nette, sans bavure,...