Rechercher
Rechercher

Actualités

Terrorisme - Les USA ne sont « pas encore en sécurité », selon un rapport de la Maison-Blanche Bush met l’Iran et el-Qaëda au même niveau de menace pour les États-Unis

Le président américain George W. Bush s’est déchaîné hier contre le président iranien Mahmoud Ahmadinejad, le qualifiant de « tyran » et affirmant qu’il fallait empêcher le régime iranien, aussi dangereux qu’el-Qaëda selon lui, de se doter de l’arme nucléaire. Par ailleurs, un rapport de la Maison-Blanche révèle hier que les États-Unis sont plus sûrs, mais ne sont « pas encore en sécurité » face à la menace, même affaiblie, que constitue el-Qaëda près de cinq ans après les attentats du 11 septembre 2001. L’extrémisme chiite est « aussi dangereux, aussi hostile à l’Amérique et aussi déterminé à étendre son hégémonie sur le Grand Proche-Orient » que l’extrémisme sunnite, a déclaré M. Bush à Washington, dans un discours de défense de l’action américaine contre le terrorisme. Mais l’extrémisme chiite a réussi là où el-Qaëda a échoué, en prenant le contrôle d’un pays, l’Iran, en 1979, a dit le président américain dans cette deuxième allocution d’une nouvelle campagne de justification de la guerre en Irak, deux mois avant les élections parlementaires. « Les dirigeants iraniens qui soutiennent le Hezbollah ont (...) déclaré leur hostilité absolue à l’Amérique », a-t-il ajouté. Il s’en est pris avec une virulence rarement atteinte à M. Ahmadinejad qui a, selon lui, appelé les Américains à s’incliner devant « la grandeur de la nation iranienne ». « L’Amérique ne s’inclinera pas devant les tyrans », a lancé M. Bush. « Le régime iranien et ses sbires terroristes ont démontré leur volonté de tuer les Américains, et le régime iranien cherche à présent à posséder l’arme nucléaire (...). Les nations du monde libre ne permettront pas à l’Iran de produire l’arme nucléaire », a-t-il dit. Ces déclarations tonitruantes interviennent le jour de la publication d’un rapport de la Maison-Blanche, qui déclare que les États-Unis sont plus sûrs, mais ne sont « pas encore en sécurité » face à la menace, même affaiblie, que constitue el-Qaëda près de cinq ans après les attentats du 11 septembre 2001. Le rapport de la Maison-Blanche, qui constitue une actualisation de la stratégie nationale élaborée en février 2003, prédit que la « guerre contre le terrorisme » durera longtemps. Il affirme que des terroristes ont manifesté l’intention d’acquérir et d’utiliser des armes de destruction massive pour commettre des attentats spectaculaires contre les États-Unis et leurs alliés. Ce rapport accuse l’Iran et la Syrie « d’abriter des terroristes chez eux et de soutenir des activités terroristes à l’étranger ». Le rapport fait état d’une « corrélation potentielle très troublante » en Iran entre la prolifération et le terrorisme, et menace d’une « riposte écrasante » les terroristes et ceux qui les aideraient à perpétrer une attaque. Ce document estime toutefois qu’el-Qaëda constitue une menace « considérablement affaiblie » en raison de la mort de plusieurs de ses dirigeants. L’organisation d’Oussama Ben Laden reste toutefois dangereuse, ajoute la Maison-Blanche. Le document est aussi largement consacré à justifier la politique de l’Administration face à ses détracteurs. En particulier, « le terrorisme n’est pas seulement le résultat de la politique américaine en Irak ». La Maison-Blanche réfute aussi que son action controversée contre le terrorisme alimente le terrorisme lui-même. La Maison-Blanche compte faire des souvenirs liés au 5e anniversaire des attentats de 2001 et de la protection des Américains un argument majeur pour que les républicains conservent leur majorité à l’issue du scrutin indécis attendu début novembre. L’opposition démocrate, quant à elle, entend exploiter les difficultés américaines en Irak.

Le président américain George W. Bush s’est déchaîné hier contre le président iranien Mahmoud Ahmadinejad, le qualifiant de « tyran » et affirmant qu’il fallait empêcher le régime iranien, aussi dangereux qu’el-Qaëda selon lui, de se doter de l’arme nucléaire.
Par ailleurs, un rapport de la Maison-Blanche révèle hier que les États-Unis sont plus sûrs, mais ne sont «...