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Football - La France entame samedi en Géorgie sa campagne des éliminatoires à l’Euro 2008 Les Bleus prêts à se passer de Zidane

La France, qui entame samedi en Géorgie sa campagne des éliminatoires à l’Euro 2008, va devoir vivre sans Zinedine Zidane et, cette fois, sans espoir de retour du maître. Les Bleus avaient connu une période pénible après le championnat d’Europe, au Portugal, et il avait fallu que « Zizou » sorte de sa retraite pour aider à la qualification pour le Mondial allemand. Raymond Domenech sait désormais qu’aucun recours n’est possible. Cela peut en partie expliquer l’insistance avec laquelle il s’est s’assuré de la présence de Lilian Thuram et de Claude Makelele au début de cette nouvelle aventure. « Les gens, le contexte et la psychologie sont différents. Il y a deux ans, nous sortions d’un Euro pas réussi. Là, nous sortons d’une finale de Coupe du monde », a plaidé Domenech. À situations différentes, stratégies différentes. Car c’est bien son système de jeu que le sélectionneur va devoir réviser. Au 4-2-3-1, dont l’efficacité fut tout à fait édifiante lors du Mondial, devrait se substituer un bon vieux 4-4-2, en vigueur entre 2002 et 2004. Dans ce contexte, l’animation du jeu devrait être partagée entre Patrick Vieira, redevenu capitaine, et Franck Ribéry, devenu indispensable. Le match en Bosnie, il y a deux semaines, pouvait laisser croire que Domenech allait s’orienter vers la jeune génération avec les sélections de Julien Faubert et Jérémy Toulalan. Mais dès que les choses sérieuses approchent, le retour aux valeurs sûres est de rigueur. Petit fantôme « Zidane ne peut pas être remplacé », a reconnu le Lyonnais Alou Diarra. « Cela fait drôle qu’il ne soit plus avec nous. Et chaque joueur va devoir travailler un peu plus pour compenser son absence. » « Il y a comme un petit fantôme au-dessus de nos têtes », a ajouté l’attaquant Louis Saha. « On espère que la relève va faire oublier Zizou, même si cela sera dur. » Pour combler le vide laissé par l’ancien Madrilène, les Français comptent sur l’héritage qu’il a laissé, au terme d’une Coupe du monde qui restera comme son tournoi international le plus accompli. Sous la férule de Zidane, la France a atteint la finale du Mondial et s’est retrouvée une âme qu’elle semblait avoir perdue dans les affres de l’élimination de 2002. « Il a joué un très grand rôle pendant un mois », a rappelé Saha. « Une nouvelle solidarité est née et nous avons retrouvé une confiance qui nous faisait défaut. C’est sur cela qu’il faut continuer. » C’était bien le manque de certitude et l’absence de chef qui avait pesé sur les premiers matches de qualification en 2004 et 2005. Les Bleus ne faisaient plus peur à personne et ils semblaient alors à la merci de tout le monde. Le succès 2-1 obtenu en Bosnie, il y a deux semaines, laisse supposer que ce temps est peut-être révolu et qu’il fallait réussir une grande Coupe du monde pour éviter que la transition ne soit douloureuse. La réponse viendra rapidement : d’abord samedi face à une équipe géorgienne qui a tout à gagner, puis quatre jours plus tard face à une Italie qui n’a pas grand-chose à perdre.
La France, qui entame samedi en Géorgie sa campagne des éliminatoires à l’Euro 2008, va devoir vivre sans Zinedine Zidane et, cette fois, sans espoir de retour du maître.
Les Bleus avaient connu une période pénible après le championnat d’Europe, au Portugal, et il avait fallu que « Zizou » sorte de sa retraite pour aider à la qualification pour le Mondial...