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Spectacle - « Star Epidemy », de Samy Khayat à l’hôtel « al-Bustan » à partir du 31 août Le rire au secours des larmes

De la planète Mars 0014 (comprenne qui voudra) où il réside depuis six ans, Samy Khayat voyait tout, absolument tout ce qui se passait sur Terre et plus précisément sur cette parcelle connue sous le nom de pays du Cèdre. Avec son sens de la perspective et une bonne dose d’objectivité, ce... perspicace extraterrestre vient aujourd’hui commenter la situation politico-sociale pour distiller le rire dans nos cœurs meurtris, et chasser les horreurs et les malheurs qui se sont abattus inopinément sur nous. « Comme je vois plus clair en ayant la tête en dehors de l’eau, je connais la situation libanaise mieux que ceux qui y sont embourbés », indique le comique qui effectue là son come-back théâtral en ce one-man-show cosmique et comique intitulé Star Epidemy. Et ce, à partir du 31 août, à l’auditorium de l’hôtel al-Bustan, Beit Méry, à 21h précises, du lundi au samedi (relâche le dimanche). Il convient de souligner que ce spectacle se donne principalement en anglais les lundis, en français les mardis et en libanais panaché du mercredi au samedi. Il dure une heure et trente minutes sans entracte. Star Epidemy est en fait une imitation du comportement du Libanais. Dans tous les aspects de sa vie quotidienne : politique, médiatique et sociale. Est-ce qu’il s’adresse à un public nécessairement libanais ? « Le rire est universel, rétorque le comique. Je ne l’ai pas pris dans sa mouvance instantanée. Je le prends dans sa continuité. Il s’agit là d’une satire comportementale, donc propre à chaque être humain. » Des effets spéciaux à signaler ? « Il y a une certaine technicité au secours du one-man-show. Elle est parfois cosmique, parfois terrestre... Vous savez, sur scène, je suis éthéré, on ne peut pas me toucher ni me saluer à la fin du spectacle. » Faisant semblant d’adopter un ton plus sérieux, Khayat poursuit ses divagations. « Je rentre sur scène presque nu. Il n’y a pas d’habits sur Mars, il y fait trop chaud. Vous me direz que le soir, il y fait plutôt frisquet. Mais moi je suis sous le couvert de Taëf. » Samy Khayat, qui a entamé sa carrière de comique en 1965 dans un one-man- show intitulé Eh oui, et qui a par la suite constitué sa propre troupe, revient donc là à ses premiers amours. Depuis son dernier spectacle beyrouthin baptisé Cirque-conférence présenté en l’an 2000, il a effectué de nombreuses tournées à l’étranger, en Amérique, en Afrique ou en Europe, se produisant dans des soirées privées ou dans le cadre du café-théâtre La Rigolette qu’il a tenu pendant deux ans. « Avec Star Epidemy, j’ai cassé la routine théâtrale. Je présente là quelque chose de nouveau, de fantaisiste. C’est l’actualité vue à travers le prisme d’un Martien. Le rire est présent, mais aussi l’émotion. » Voilà donc une franche invitation au rire que l’on ne peut pas refuser en ces temps car, comme le disait si bien Gérard Jugnot, « le rire, comme les essuie-glaces, permet d’avancer, même s’il n’arrête pas la pluie ». M. G. H.
De la planète Mars 0014 (comprenne qui voudra) où il réside depuis six ans, Samy Khayat voyait tout, absolument tout ce qui se passait sur Terre et plus précisément sur cette parcelle connue sous le nom de pays du Cèdre. Avec son sens de la perspective et une bonne dose d’objectivité, ce... perspicace extraterrestre vient aujourd’hui commenter la situation politico-sociale...