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Talabani assure que son pays n’est pas en proie à la guerre civile, en dépit des attaques confessionnelles Violents affrontements entre milices chiites, et forces irakiennes et américaines à Sadr city

Les forces irakiennes, soutenues par les Américains, ont affronté des milices chiites à Bagdad lors d’un raid qui s’inscrit dans la stratégie de reprise de contrôle de la capitale, en proie aux violences confessionnelles et au bord de la guerre civile. Un attentat-suicide au camion piégé a par ailleurs tué neuf policiers et blessé 30 personnes lundi après-midi à Samarra, à 125 km au nord de Bagdad. Les combats dans Sadr city, le quartier populaire chiite, bastion de l’Armée du mehdi, la milice du chef radical Moqtada Sadr, ont duré plusieurs heures dans la nuit de dimanche à lundi, selon divers témoignages. Selon le ministère irakien de la Défense, deux miliciens ont été tués et trois blessés. Deux soldats irakiens ont aussi été blessés dans ces affrontements. Une source à l’hôpital Imam-Ali a assuré que trois personnes, dont une femme et une fillette, avaient péri. L’armée américaine n’évoque, elle, qu’un « soldat de la coalition » blessé. « L’armée irakienne a mené un raid pour arrêter trois personnes dont un dirigeant de l’Armée du mehdi », a affirmé un porte-parole du ministère de la Défense. « Quand ils (les soldats) sont arrivés près de sa maison, ils ont essuyé des coups de feu et ont riposté », a-t-il ajouté. « Les forces d’occupation ont mené un raid en raison des manifestations (anti-israéliennes et pro-Hezbollah de vendredi), appuyé par des frappes aériennes contre des maisons. Ces frappes ont tué et blessé des gens, et brûlé plusieurs maisons », a affirmé cheikh Abdel Zahra al-Souwaidi, un responsable du mouvement de Moqtada Sadr à Bagdad. Le quartier de Sadr City, où habitent plus de 2,5 millions de personnes, est considéré par les forces irakiennes et américaines comme le sanctuaire des « escadrons de la mort » antisunnites. Les milices chiites sont accusées de fournir le gros de leurs effectifs. La pacification de la capitale irakienne, où les Américains ont commencé à déployer 3 700 soldats supplémentaires, s’annonce difficile. En effet, la violence continue à faire rage en Irak, où vingt personnes ont été tuées hier, dont deux à Bagdad. Neuf policiers sont morts à Samarra lors d’un attentat au camion piégé contre le quartier général des forces spéciales du ministère de l’Intérieur, au centre de la ville. Six soldats irakiens et un insurgé ont été tués et quinze soldats blessés lors de l’attaque d’un poste de contrôle à Baladruz, au nord de la capitale. De so côté, le président irakien Jalal Talabani a assuré hier que l’Irak n’était pas en proie à la guerre civile, en dépit des violences confessionnelles qui ensanglantent chaque jour le pays. « Je ne crois pas qu’une guerre civile se déroule actuellement en Irak », a déclaré Jalal Talabani, lors d’une conférence de presse tenue avec le général George Casey, commandant les troupes américaines dans le pays.
Les forces irakiennes, soutenues par les Américains, ont affronté des milices chiites à Bagdad lors d’un raid qui s’inscrit dans la stratégie de reprise de contrôle de la capitale, en proie aux violences confessionnelles et au bord de la guerre civile. Un
attentat-suicide au camion piégé a par ailleurs tué neuf policiers et blessé 30 personnes lundi après-midi à Samarra, à 125...