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À suivre cette semaine Les marchés financiers libanais

Par l’équipe des marchés de FFA L’intensité de la guerre de juillet 2006 a fait craindre le pire pour l’avenir économique du Liban et a provoqué à son début une véritable panique, y compris au niveau des responsables politiques. Aux pertes d’exploitation que subissent la plupart des entreprises, il faut ajouter les destructions d’outils de production, de stocks et de récoltes, en particulier au Sud, dans la banlieue sud et la Békaa. Cela signifie que l’État devra pourvoir à des besoins de plus en plus pressants qui s’ajouteront aux pertes de recettes fiscales et aux besoins liés à la reconstruction de l’infrastructure. Bref, le déficit budgétaire de 2006 devrait être beaucoup plus lourd que prévu. Pourtant, l’agence de notation S&P, qui n’a pas la réputation d’être complaisante, tout en mettant le Liban sous surveillance, reste optimiste. Elle cite le niveau des réserves de la Banque du Liban et les milliards promis par l’Arabie saoudite qui en font un « prêteur en dernier ressort ». À en juger par le rythme ralenti de conversion de LL en dollars, l’absence de fuite significative de capitaux et la bonne tenue des GDR libanais cotés à Londres, les marchés financiers croient encore en l’avenir économique du Liban. * Cette analyse est donnée à titre indicatif. Elle ne saurait engager la responsabilité de L’Orient-Le Jour.
Par l’équipe des marchés de FFA

L’intensité de la guerre de juillet 2006 a fait craindre le pire pour l’avenir économique du Liban et a provoqué à son début une véritable panique, y compris au niveau des responsables politiques. Aux pertes d’exploitation que subissent la plupart des entreprises, il faut ajouter les destructions d’outils de production, de stocks et...