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Le thermomètre doit encore monter demain avec des pics proches de 40°C La canicule persiste en Europe, les mesures de précaution se multiplient

La canicule persistait hier dans une partie de l’Europe, où le thermomètre devait encore monter jusqu’à demain, avec des pics proches des 40°C qui poussent les autorités à multiplier les mesures de précaution pour éviter une catastrophe sanitaire. En France, qui apparaît comme le pays le plus touché, une quarantaine de personnes ont été tuées par la vague de chaleur, selon un bilan officiel revu à la hausse. Une dizaine d’autres morts causées par la canicule ont été recensées ailleurs en Europe. En Espagne, en Italie, aux Pays-Bas, en Suisse, en Autriche, mais aussi en Grande-Bretagne, en Allemagne et en Pologne, le thermomètre oscillait hier dans de nombreuses régions autour des 35°C. Un peu partout, les pouvoirs publics prodiguent des conseils pour se protéger de cette canicule qui s’avère pour l’instant moins terrassante que celle de 2003, mais semble s’inscrire dans la durée. Des messages appelant à la vigilance sont diffusés en boucle dans les gares et les transports en commun en France, où des bouteilles d’eau sont distribuées, des fontaines et des plans d’eau mis à disposition pour se rafraîchir. Des journaux concoctent des dossiers spéciaux consacrés au sujet, avec « conseils et astuces » destinés notamment aux plus âgés, premières victimes de la canicule de l’été 2003 qui avait fait des dizaines de milliers de morts en Europe dont 15 000 en France. Plus de la moitié des départements français sont placés depuis plusieurs jours en « vigilance orange » (degré 3 d’une échelle de 4 des phénomènes météo dangereux). Les autorités ont lancé un appel aux étudiants en médecine et aux médecins retraités pour qu’ils viennent renforcer les services d’urgences. Seuls une douzaine de volontaires s’étaient manifestés hier. En Allemagne, la navigation a dû être réduite hier sur l’Elbe, dans le nord du pays : à une cinquantaine de kilomètres en amont de Hambourg, la profondeur ne dépasse pas 1,20 m, ce qui empêche le passage des bateaux lourdement chargés. Le pays se prépare à subir demain des pics de chaleur atteignant 39 degrés dans le sud-ouest ou la région de Berlin, des valeurs susceptibles de battre les records de l’été 2003. Même pronostic de remontée du mercure en Grande-Bretagne, où les Londoniens et les habitants du sud-est de l’Angleterre doivent s’attendre aujourd’hui à des températures flirtant avec les 35°C, avant une baisse prévue en fin de semaine sur fond d’orages. En Espagne, où les températures sont toujours élevées sans être inhabituelles, la centrale nucléaire de Santa Maria de Garona (Nord) a été arrêtée lundi soir en raison d’une augmentation de la température des eaux de l’Ebre, utilisées pour la refroidir. Elle n’avait pas redémarré hier midi. Conséquence de la vague de chaleur qui étouffe l’Italie depuis une semaine, une tornade et de violents orages ont touché pendant plusieurs heures Turin (Nord) hier matin, endommageant une cinquantaine de voitures et des maisons, et pliant au passage lampadaires et branches d’arbres. Dans ce pays, l’alerte « grande chaleur » de niveau 3, qui est la plus élevée et implique des risques importants pour la santé, est maintenue jusqu’à jeudi à Rome, Turin, Venise ou Gênes. De son côté, la Pologne a arrêté ses exportations d’électricité pour quelques jours, la canicule ayant provoqué une réduction de la production à cause de la pénurie d’eau indispensable aux systèmes de refroidissement des centrales.

La canicule persistait hier dans une partie de l’Europe, où le thermomètre devait encore monter jusqu’à demain, avec des pics proches des 40°C qui poussent les autorités à multiplier les mesures de précaution pour éviter une catastrophe sanitaire.

En France, qui apparaît comme le pays le plus touché, une quarantaine de personnes ont été tuées par la vague de chaleur, selon...