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« Une journée très spéciale » pour la famille Landis

Le petit village de Farmesville, en Pennsylvanie (est), dont est originaire le vainqueur du Tour de France, Floyd Landis, a connu « une journée très spéciale » hier avec la victoire de son héros, selon les mots de sa mère, Arlène Landis. Autour des parents du coureur, Arlène et Paul, de confession mennonite, tous les voisins, les amis, les cyclistes amateurs ont défilé dans ce petit village de 200 habitants au cœur du pays amish, qui pour écrire un mot de remerciement sur un poster, qui pour dire combien il avait prié pour la victoire de Floyd. Dans les jardins, des ballons jaunes ont été accrochés, dans les rues des voitures klaxonnent. Les mennonites vivent d’une façon moins stricte que ce qu’impose la doctrine amish. Le mennonisme rejette toute influence de la modernité et ses adeptes vivent sans radio ni ordinateur. Arlène, la coiffe mennonite sur le chignon, et son mari, qui porte des bretelles noires, ont regardé tous les jours leur fils sur le petit écran chez une voisine car, conformément à leur foi, ils n’ont pas de télévision. Dimanche matin, ils n’ont cependant pas vu en direct Floyd sur les Champs-Élysées. « Nous étions à l’église », s’excuse sa mère dans un sourire. Le couple devait voir les images dans la soirée, lors d’une rediffusion. Paul, le père, nage dans le bonheur : « Je suis très heureux. Je savais qu’il pouvait le faire, je lui souhaite le meilleur », confie-t-il à l’AFP. Pourtant, pour Floyd, le choix de faire du vélo sa profession n’a pas été une décision facile. « C’est vrai qu’au début, comme tout parent, nous voulions pour lui un métier sûr qui lui permette de subvenir aux besoins des siens », explique sa mère. Floyd s’est entraîné très tôt, parfois en cachette la nuit, sur les routes valonnées du comté de Lancaster où les calèches sont fréquentes. « Il a eu son permis de conduire tard, à 17 ans passés, parce qu’il aimait faire du vélo », raconte Arlène. Aux États-Unis, la conduite est permise aux jeunes à partir de 16 ans. Dans l’après-midi, la présidence américaine a fait savoir que George W. Bush, fan de vélo, avait appelé Floyd pour le féliciter. « Tout le monde est fier de vous », lui a dit le président, en précisant qu’il invitait la famille Landis à la Maison-Blanche dès que le coureur reviendra aux États-Unis. « Ce serait fantastique, un honneur », réagit Paul, en indiquant qu’il souhaite inviter George W. Bush en retour dans son église. Dans le salon de la voisine, Tammy Martin, les amis, deux des cinq frères et sœurs de Floyd et de nombreux autres membres de la famille sont réunis à l’affût des reportages télévisés. Ils savourent leur joie et répondent avec une extrême gentillesse aux journalistes. Lorsqu’il est dit à Paul Landis qu’il pourra aussi lire des reportages sur son fils sur l’Internet, via Yahoo par exemple, il répond : « Yahoo, c’est quoi ? Une boisson au chocolat ? »
Le petit village de Farmesville, en Pennsylvanie (est), dont est originaire le vainqueur du Tour de France, Floyd Landis, a connu « une journée très spéciale » hier avec la victoire de son héros, selon les mots de sa mère, Arlène Landis.
Autour des parents du coureur, Arlène et Paul, de confession mennonite, tous les voisins, les amis, les cyclistes amateurs ont défilé dans ce petit...