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Espace - Le retour de la navette sur Terre est prévu ce matin Discovery fait ses adieux à l’ISS

Les astronautes de Discovery ont fait leurs adieux samedi à l’équipage de la Station spatiale internationale (ISS) avant de désaccoupler l’orbiteur de la station pour se préparer au grand plongeon vers la Terre suivi d’un atterrissage prévu ce matin en Floride. La NASA devait donner son feu vert final à ce retour, hier, une fois que les ingénieurs auront conclu leurs analyses des inspections de la protection thermique des ailes et du nez de l’orbiteur pour de possibles impacts de micrométéorites. Ces inspections ont été conduites vendredi soir et samedi par les astronautes avec une caméra à haute définition et un scanner attachés à l’extrémité d’une rallonge du bras robotisé de la navette. La protection du bord d’attaque de l’aile gauche, examinée vendredi, n’a subi aucun dommage, a indiqué samedi John Shannon, directeur adjoint du programme de la navette. Mais les experts doivent encore présenter leurs conclusions pour l’aile droite et le nez, a-t-il précisé. Discovery s’est séparée de l’ISS samedi, mettant fin à une visite de neuf jours. Le copilote Mark Kelly l’a ensuite manœuvrée pour l’éloigner lentement de l’ISS et l’amener au-dessus de la station à environ 150 mètres avant d’allumer de nouveau un des petits moteurs de manœuvre orbitale pour prendre plus rapidement ses distances. Les six astronautes de la navette et les trois de l’ISS avaient fermé les sas des vaisseaux spatiaux après avoir fait leurs adieux et pris les dernières photos. Quand la navette s’est trouvée à quelques milles nautiques (un mille équivaut à 1,850 km) de l’ISS, le copilote a maintenu cette distance pour que les autres membres d’équipage puissent procéder à l’inspection visuelle de la protection thermique au carbone renforcé de l’aile droite et du nez. C’est la première fois que la NASA effectue une telle inspection pour des impacts de micrométéorites. Les risques d’impact catastrophique sont estimés à un sur 221 et réduits à 1 sur 282 avec une inspection avant la rentrée dans l’atmosphère, selon Tony Ceccacci, un responsable de la mission. Si des dommages à la protection thermique interdisant une rentrée dans l’atmosphère étaient détectés, Discovery serait suffisamment proche de l’ISS pour pouvoir revenir s’y amarrer. L’atterrissage de Discovery est prévu aujourd’hui au Centre spatial Kennedy en Floride, d’où la navette avait été lancée le 4 juillet. Il s’agit de la deuxième mission depuis l’accident de Columbia le 1er février 2003. Cette tragédie avait été provoquée au retour dans l’atmosphère par un trou dans la protection thermique de l’aile gauche, résultant de l’impact d’un gros débris de mousse isolante (700 grammes) détaché du réservoir externe peu après le lancement. Le succès, jusqu’à présent, de la mission actuelle devrait marquer le retour des vols réguliers des trois navettes restantes dès le 28 août avec un lancement d’Atlantis. Les modifications faites au réservoir externe pour réduire les pertes de gros morceaux d’isolant se sont apparemment révélées efficaces puisque seulement de petits débris, sans danger pour le bouclier thermique de l’orbiteur, sont tombés lors du lancement le 4 juillet. Les trois sorties dans l’espace effectuées par deux astronautes ont toutes été réussies, dont des tests pour réparer la navette sur orbite et la réparation d’une télébenne de l’ISS sans laquelle la construction de la station aurait été impossible. La NASA espère désormais pouvoir finir l’ISS d’ici à 2010 avec 16 vols de navette.
Les astronautes de Discovery ont fait leurs adieux samedi à l’équipage de la Station spatiale internationale (ISS) avant de désaccoupler l’orbiteur de la station pour se préparer au grand plongeon vers la Terre suivi d’un atterrissage prévu ce matin en Floride.
La NASA devait donner son feu vert final à ce retour, hier, une fois que les ingénieurs auront conclu leurs analyses des...