Des rebelles du Darfour (ouest soudanais) ont attaqué la localité de Hamrat al-Cheikh, dans la province voisine du Kordofan-Nord, l’ont occupée et s’en sont retirés. L’attaque a été perpétrée lundi matin par des membres « du Mouvement de la justice et de l’égalité (JEM) », un des principaux mouvements rebelles du Darfour. Elle a fait douze morts : huit policiers, deux...
Actualités - CHRONOLOGIE
Soudan Des rebelles du Darfour lancent une attaque contre une province voisine
le 05 juillet 2006 à 00h00
Des rebelles du Darfour (ouest soudanais) ont attaqué la localité de Hamrat al-Cheikh, dans la province voisine du Kordofan-Nord, l’ont occupée et s’en sont retirés. L’attaque a été perpétrée lundi matin par des membres « du Mouvement de la justice et de l’égalité (JEM) », un des principaux mouvements rebelles du Darfour. Elle a fait douze morts : huit policiers, deux membres des services de sécurité et deux femmes, a indiqué hier le gouverneur de l’État, Fayssal Hassan Ibrahim. Cette attaque est l’une des plus graves violations de la trêve conclue par le gouvernement soudanais et les rebelles du Darfour en septembre 2003 et confirmée en avril 2004. En visant Hamrat al-Cheikh, une ville contiguë du Darfour du Nord, située à plus de 500 km à l’ouest de Khartoum, elle marque en outre un risque de débordement du conflit vers la province centrale du Kordofan.
Le JEM avait rejeté l’accord de paix signé début mai par Khartoum et le principal mouvement rebelle du Darfour, le Mouvement de libération du Soudan (SLM) de Minni Minnawi.
Des rebelles du Darfour (ouest soudanais) ont attaqué la localité de Hamrat al-Cheikh, dans la province voisine du Kordofan-Nord, l’ont occupée et s’en sont retirés. L’attaque a été perpétrée lundi matin par des membres « du Mouvement de la justice et de l’égalité (JEM) », un des principaux mouvements rebelles du Darfour. Elle a fait douze morts : huit policiers, deux...
Les plus commentés
La mer qu’il voit danser
Migrants syriens, don de l'UE : le Parlement émet une série de recommandations
Séance parlementaire : beaucoup de bruit pour (presque) rien