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Un peu plus de... Séries télévisées pour tous les goûts

Aaron Spelling est mort la semaine dernière. Ce nom ne vous dit peut-être pas grand-chose. Pourtant il vous interpelle. C’est normal. Si vous êtes un aficionado des séries à la télé, Spelling est le nom que vous voyiez en fin d’épisode. Aaron Spelling a figuré dans le Livre Guiness des records comme le producteur de télévision le plus prolifique du monde, avec plus de 5 000 heures de programmes télé. Il s’est fait connaître dans les années 60 avec la série Burke’s Law, mais son nom est surtout associé à la grande réussite du « soap » Dynastie. Et oui, voilà où vous avez vu son nom. Ses séries, il les qualifiait de « friandises pour l’esprit ». Aaron Spelling c’est aussi Starsky and Hutch, Love Boat, Charlie’s Angels, Hart to Hart, l’immense succès des années 90, Beverly Hills 90 210, et son spin off, Melrose Place. Des séries qui en ont bercé plus d’un. La série est un genre télévisuel très proche du feuilleton. La série, qu’elle soit littéraire ou télévisuelle, s’oriente comme une série d’épisodes et non comme une histoire découpée en épisodes. La série a pour principe de base de produire à chaque épisode une histoire compréhensible par elle-même. Le meilleur exemple, c’est Love Boat. À chaque épisode, une croisière et plusieurs histoires. Et ça a duré ! Même aujourd’hui, quand on tombe sur une rediffusion de Love Boat, on la regarde avec plaisir. C’est sirupeux à souhait, tout se finit toujours bien, tout le monde il est beau, il est gentil, et pourtant… on adore ! Sans parler du générique. Dans les séries télévisées, on peut tomber sur plusieurs trames. Une trame longue qui donne un sens à l’ensemble des épisodes et incite le téléspectateur à regarder tous les épisodes. Cette trame est souvent appelée « l’arc » d’une saison ou plus : le « carver », c’est-à-dire le découpeur de Nip/Tuck que l’on retrouve sur les saisons 2 et 3 (sortie il y a 2 semaines au Liban) ou de l’ensemble de la série. Deuxième situation : on retrouve des péripéties limitées à un seul épisode, compréhensibles indépendamment de l’arc principal. Comme dans Friends, Love Boat, Sex and the City, ER, etc. Quand on est un fan absolu de ce genre de séries, il est préférable de suivre l’intégralité des épisodes, juste pour comprendre qui sort avec qui, qui a divorcé, qui aime qui… Depuis 2000, les sériés américaines ont connu une évolution considérable. 24 a révolutionné le genre, en introduisant le concept de temps réel : chaque minute qui se passe dans la série correspond en théorie à une minute dans la réalité. Il n’y a donc pas de coupures ou de flash-back. Et là, on ne peut rater aucun épisode. D’où l’engouement qui se crée lorsqu’une saison sort en DVD. Les dévédéthèques sont prises d’assaut, parce qu’on se fait des soirées 24. The Shield s’est inspirée de ce concept de temps réel. Ce qui a vraiment changé aujourd’hui dans les séries américaines, c’est la liberté de ton. Du temps de Aaron Spelling, Alexis Colby et Blake Carrington, la cible était la «ménagère de moins de 50 ans ». Aujourd’hui, elle est beaucoup plus variée, et il existe désormais des séries pour adolescents ou jeunes adultes (The Cameleon, Buffy, CSI), des séries pour adultes, au ton assez cru (Sex and the City, The Shield) et des séries familiales (Desperate Housewives, Friends, Smallville, Lost).
Aaron Spelling est mort la semaine dernière. Ce nom ne vous dit peut-être pas grand-chose. Pourtant il vous interpelle. C’est normal. Si vous êtes un aficionado des séries à la télé, Spelling est le nom que vous voyiez en fin d’épisode. Aaron Spelling a figuré dans le Livre Guiness des records comme le producteur de télévision le plus prolifique du monde, avec plus de 5 000 heures...