Peintures des toits de Beyrouth, de ses terrasses bétonnées, encombrées de réservoirs d’eau, de becs et de conduits de cheminées...
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EXPOSITION - Léa Achkar, Yolande Naufal et Maryam Chahrour Trio de peintres libanais à la galerie Chahine
le 30 juin 2006 à 00h00
À la galerie Chahine, jusqu’au 15 juillet, trois expositions en une. Sur les cimaises, les œuvres de Léa Morcos Achkar, Yolande Naufal et Maryam Chahrour se mélangent allègrement, dispensant trois styles et trois différentes visions artistiques.
Peintures des toits de Beyrouth, de ses terrasses bétonnées, encombrées de réservoirs d’eau, de becs et de conduits de cheminées signées Léa Morcos Achkar. À l’huile et dans des tonalités ocre, des images réalistes, à la touche cubique, et qui dégagent cependant une certaine poésie... Même style épuré et même halo poétique pour les photographies de feuilles d’arbre prises – par la même artiste – en gros plan, sur le mode du contre-jour pour mieux laisser apparaître rainures et veinures.
Couleurs vives et compositions pétulantes décrivant le joyeux univers de l’enfance, avec ses manèges, ses parapluies volants, ses fleurs papillons chez Yolande Naufal, psychologue et professeur à l’UL, qui s’amuse à retranscrire dans ses toiles naïves tous les sortilèges de l’imagination enfantine.
Enfin, armée d’un pinceau au réalisme minutieux, Maryam Chahrour trace des arabesques colorées sur du plexiglas. Et reproduit aussi des scènes d’intérieur (comme la lecture du journal avec le café matinal), des motifs de tapisseries, ainsi que les billets de banque. Des cinq mille livres libanaises des années quatre-vingt (reconnaissables à la signature d’Edmond Naïm, alors directeur de la Banque centrale), à la coupure actuelle des cent mille... recomposées à l’huile, à la virgule près. La monnaie libanaise une œuvre d’art? Tout est question de goût et de regard!
Z.Z.
À la galerie Chahine, jusqu’au 15 juillet, trois expositions en une. Sur les cimaises, les œuvres de Léa Morcos Achkar, Yolande Naufal et Maryam Chahrour se mélangent allègrement, dispensant trois styles et trois différentes visions artistiques.
Peintures des toits de Beyrouth, de ses terrasses bétonnées, encombrées de réservoirs d’eau, de becs et de conduits de cheminées...
Peintures des toits de Beyrouth, de ses terrasses bétonnées, encombrées de réservoirs d’eau, de becs et de conduits de cheminées...
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