Rechercher
Rechercher

Actualités - OPINION

Changes et Bourses La Bourse de Beyrouth grignote 0,15 %, prudente avant la réunion du dialogue national demain

La Bourse de Beyrouth a clôturé hier sur un léger gain de 0,15 % dans un marché prudent avant la réunion demain de la conférence de dialogue national interlibanais, selon les opérateurs. Les investisseurs semblent craindre le climat explosif qui s’installe à la veille de cette réunion et menace d’avorter ce dialogue sur lequel repose la stabilité politique dans le pays, fait-on remarquer dans ces mêmes milieux. Le marché semble donc coincé entre une chasse aux bonnes affaires limitées et la prudence avant cet événement car les investisseurs ne sont pas encore décidés à prendre des positions marquées en cette période d’incertitude. Dans ce contexte, certains opérateurs ont continué à se désengager sur Solidere dont les actions A et B sont redescendues lentement de 22,30 $ à 22,29 $ et de 22,25 $ à 22,24 $ respectivement. La tendance était partagée dans le compartiment des bancaires entre la hausse des actions ordinaires et prioritaires de la Byblos Bank de 2,19 $ à 2,24 $ et de 2,17 $ à 2,22 $ respectivement, et la baisse des certificats GDR de la BLOM Bank de 73,85 $ à 73 $. Aux industrielles, le cimentier Holcim a également fini en baisse à 2,34 $ contre 2,35 $ la veille, dans des échanges très médiocres. Et malgré la prépondérance des baisses, ce sont les hausses qui l’ont emporté en importance hier avec comme corollaire la petite avancée de l’indice BLOM des valeurs libanaises de 1 524,08 points la veille à 1 526,31 points hier (+0,15 %). Mais ce mouvement s’est produit dans des échanges peu significatifs avec la négociation de seulement 36 384 titres d’une valeur de 964 442 $, dont 30 133 actions A et B de Solidere d’une valeur de 670 561 $, contre 362 764 titres d’une valeur de 4 055 189 $, dont 111 259 actions A et B de Solidere d’une valeur de 2 461 660 $, la veille. Les Bourses européennes ont terminé dans le rouge, victimes de l’influence négative de l’ouverture faible de Wall Street au moment de la clôture en Europe et des craintes de hausse des taux d’intérêt en zone euro. À cet égard, les opérateurs ont évoqué la reprise de l’inflation dans cette région après la hausse surprise de l’indice IFO en Allemagne de 105,7 points en mai à 106,8 points en juin, et des prix à l’importation dans ce même pays de 0,2 % en mai sur avril et de 7,5 % sur un an pour se débarrasser de plusieurs actions. En outre, les obstacles auxquels se heurtent les solutions adoptées pour sortir EADS de la crise ont également pesé sur la tendance. La Bourse de New York a renoué avec la baisse peu après la publication de deux indicateurs économiques, contradictoires. D’un côté, l’indice de confiance des consommateurs américains qui a progressé à 105,7 points en juin contre 104,7 points en mai n’a pas suffi à déclencher des achats d’actions. Alors que, d’un autre côté, la baisse de 1,2 % des reventes de logements en mai a rendu les opérateurs de plus en plus nerveux à deux jours de la décision de la Fed sur les taux américains. En outre, la baisse de 0,4 % des ventes des chaînes de magasins aux États-Unis la semaine dernière a eu un impact négatif sur la cote. L’euro toujours ferme face au dollar Sur les marchés des changes, l’euro est resté ferme face au dollar, soutenu par la hausse surprise de l’indice allemand IFO en juin et des prix à l’importation dans ce pays en mai. Ce développement, qui est censé paver la voie à un prochain relèvement du principal taux directeur de la BCE de 25 à 50 points de base à 2,75 % ou à 3 %, comme l’a d’ailleurs suggéré le membre de son conseil des gouverneurs, Yves Mersch, semble expliquer ce regain d’intérêt pour la monnaie unique. Élie KAHWAGI
La Bourse de Beyrouth a clôturé hier sur un léger gain de 0,15 % dans un marché prudent avant la réunion demain de la conférence de dialogue national interlibanais, selon les opérateurs. Les investisseurs semblent craindre le climat explosif qui s’installe à la veille de cette réunion et menace d’avorter ce dialogue sur lequel repose la stabilité politique dans le pays, fait-on...