Chehayeb : « Les maîtres de Walid Moallem ont pris la décision d’éliminer le Liban... »

La section des Forces libanaises de Aley a organisé samedi soir son dîner annuel à Araya en présence des députés Akram Chehayeb, Henri Hélou, Fouad el-Saad, Sethrida Geagea, Georges Adwan, Élie Keyrouz et Antoine Zahra. Prenant la parole, le député Akram Chehayeb a affirmé : « Nous nous retrouvons dans la Montagne, FL et PSP, pour protéger la nation, consolider le 14 Mars et faire face à la guerre de ceux qui veulent assassiner la patrie sous la bannière du Baas. Les voilà aujourd’hui qui refont surface à partir de Tripoli, de Zghorta, des tunnels de Naamé, des “quadrilatères sécuritaires”, des arènes de lancement de missiles (...), et à travers le ministre baassiste des Affaires étrangères, Walid Moallem, qui cherche à spolier la diplomatie au Liban comme ils ont spolié la liberté des libéraux en Syrie (...). » « Les maîtres de Walid Moallem ont pris la décision d’éliminer le Liban après la fin de l’ère de la domination et de la tutelle. Les maîtres de Walid Moallem souhaitent faire du Liban une arène, une carte qui rende service à leur sécurité, à leur économie et à leur politique. Une arène pour les missiles d’Ahmad Jibril et d’Ahmadinejad, pour rappeler à l’ennemi israélien qu’ils existent. Et ce alors que le Golan syrien est un espace pacifié », a-t-il poursuivi. Et d’ajouter : « Ils parlent d’armes distribuées dans la Montagne, de camps d’entraînement du PSP. À ceux-là, nous affirmons que nos armes dans la Montagne sont l’unité entre FL, PSP, Kataëb, PNL, Courant du futur, forces de gauche et indépendants, unis pour toujours afin de faire face à ce dragon. » De son côté, le député Georges Adwan a pris la parole pour affirmer une fois de plus que l’alliance entre le PSP et les FL n’est pas à caractère électoral ou transitoire, mais fondée sur la souveraineté du Liban, le rejet de toute ingérence dans les affaires internes libanaises, la fin de la tutelle, l’édification d’un État de droit, fort, équilibré et disposant du monopole de la violence légitime. « Tout comme les FL ont œuvré dans le passé pour préserver l’indépendance et la souveraineté du Liban, voilà que Walid Joumblatt risque aujourd’hui sa vie pour préserver l’indépendance, la souveraineté et la dignité de son pays », a poursuivi M. Adwan. Évoquant la situation qui prévaut au niveau des institutions après quinze ans d’occupation, Georges Adwan a estimé que c’est là un handicap pour réédifier l’État. Mais il a indiqué que le récent exploit des services de renseignements de l’armée au Liban-Sud prouve que, si elles bénéficient d’une bonne orientation, les institutions peuvent fonctionner et permettre l’édification d’un État fort.