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ONU - Le procureur de Téhéran est mis en cause dans le décès de la journaliste Zahra Kazemi La participation de Mortazavi au Conseil des droits de l’homme est « choquante », accuse RSF

Le procureur de Téhéran, Saïd Mortazavi, assistait hier au Conseil des droits de l’homme de l’ONU à Genève, une participation « choquante » selon des associations, qui rappellent qu’il est mis en cause dans la mort d’une journaliste irano-canadienne. M. Mortazavi, responsable de la fermeture de dizaines de journaux réformateurs quand il siégeait au tribunal de la presse, figure dans la délégation iranienne à la première session du nouveau Conseil qui se réunit depuis lundi à Genève, a indiqué un porte-parole de l’ONU qui a requis l’anonymat. « Sa présence au Conseil des droits de l’homme est vraiment choquante. C’est une insulte pour les victimes de la répression en Iran », a déclaré à l’AFP Lynn Tehini, de l’association Reporters sans frontières (RSF). RSF rappelle que le procureur a été mis en cause dans le décès en juillet 2003 de la photographe de presse irano-canadienne Zahra Kazemi, placée en détention après avoir pris des photos devant une prison de Téhéran. Cette affaire a provoqué une grave détérioration des relations entre l’Iran et le Canada. L’avocate Shirin Ebadi, prix Nobel de la paix, a accusé M. Mortazavi, en affirmant qu’il était présent quand Mme Kazemi a été tuée après avoir été rouée de coups. En novembre dernier, la justice iranienne a acquitté le seul accusé du meurtre de la journaliste, mais a demandé la réouverture de l’enquête contre certains suspects mis hors de cause dans un premier temps.

Le procureur de Téhéran, Saïd Mortazavi, assistait hier au Conseil des droits de l’homme de l’ONU à Genève, une participation « choquante » selon des associations, qui rappellent qu’il est mis en cause dans la mort d’une journaliste irano-canadienne. M. Mortazavi, responsable de la fermeture de dizaines de journaux réformateurs quand il siégeait au tribunal de la presse, figure...