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Actualités - CHRONOLOGIE

Les ciné-clubs

Belle de jour, de Luis Buñuel (1967) Belle de jour est tiré du roman éponyme de Joseph Kessel. Énorme succès critique (Lion d’or au Festival de Venise, 1967) et public, le film attira, lors de sa sortie, 2 300 000 spectateurs en Hexagone. Il récoltera également, lors de sa resortie aux USA en 1996, près de 6 millions de dollars. Ce classique du cinéma français vaudra sans conteste le statut de mythe à Buñuel, Deneuve et Saint-Laurent. Le premier ne fut jamais aussi populaire, la deuxième devint « la » beauté glacée par excellence et le troisième installa sa conception du chic dans tous les esprits. Le grand créateur choisira d’ailleurs Deneuve comme ambassadrice de sa marque. Retour au film. Buñuel explore là ses thèmes favoris, notamment la bourgeoisie, la place de la femme, l’amour et la sexualité. Cette œuvre troublante, qui jongle entre rêve et réalité, cherche avant tout à cerner une femme dont les perversions cachent une frustration certaine. L’histoire : s’ennuyant auprès de son mari, Séverine devient prostituée dans une maison close. Sous le nom de « Belle de jour », elle reçoit les clients de 2 à 5 heures tous les jours. Lorsqu’elle découvre qu’un ami de son mari fréquente l’endroit, elle décide de tout arrêter. Mais un client amoureux d’elle la suit à son domicile et révèle tout à son époux. Avec Catherine Deneuve, Michel Piccoli et Pierre Clémenti. Auditorium de l’ESA, mardi 27 juin à 20h30 Un homme, un vrai, de Jean-Marie et Arnaud Larrieu (2003) Avec Un homme, un vrai, les frères Larrieu rendent hommage à leur région natale puisqu’ils décident de planter le décor dans les Pyrénées. Entre comédie musicale, burlesque et dramatique, les cinéastes s’amusent avec les genres et présentent un film aussi chaud que froid. Les acteurs principaux semblent prendre plaisir à participer à cette fantaisie débridée. Ils jonglent joliment avec une palette de sentiments allant du désir à la souffrance, en passant par l’amertume et le bonheur. On regrette néanmoins quelques longueurs déplaisantes. L’histoire : au cours d’une soirée parisienne, Boris, un apprenti cinéaste, et Marilyne, une jeune cadre supérieure, se déclarent un amour éternel alors qu’ils viennent à peine de se connaître. Cinq ans plus tard, au cours d’un séjour professionnel où Boris accompagne Marilyne, celle-ci fait une fugue amoureuse au moment même où son amoureux s’apprêtait à la quitter. Cinq années après, elle réapparaît. L’homme qui va leur servir de guide n’est autre que Boris, devenu méconnaissable… Avec Mathieu Amalric et Hélène Fillière. CCF, salle Montaigne, mercredi 28 juin à 19h15
Belle de jour,
de Luis Buñuel (1967)

Belle de jour est tiré du roman éponyme de Joseph Kessel. Énorme succès critique (Lion d’or au Festival de Venise, 1967) et public, le film attira, lors de sa sortie, 2 300 000 spectateurs en Hexagone. Il récoltera également, lors de sa resortie aux USA en 1996, près de 6 millions de dollars. Ce classique du cinéma français vaudra sans...