La Bourse de Beyrouth à l’équilibre après la publication des résultats de Solidere

La Bourse de Beyrouth a fini la semaine dernière sur une note plutôt stationnaire, malgré les pertes essuyées par l’essentiel des valeurs bancaires. Ceux qui avaient cru que la décision de Solidere, lundi dernier, de distribuer un dividende de 60 cents par action au titre de l’exercice 2005 devrait peser sur ses cours en Bourse ont été déçus dès le lendemain. Les actions de cette société ont été négociées ainsi ex-dividende aux alentours de leurs niveaux d’avant la décision de distribuer un dividende de 60 cents. Celles de la catégorie A ont clôturé ainsi la semaine dernière à 22,47 $ (ex-dividende), soit effectivement à 23,07 $ avec le dividende de 60 cents, contre 22,47 $ à la fin de la semaine qui a précédé cette décision. Il en est de même pour les actions B qui ont clôturé à 22,52 $ (ex-dividende), soit effectivement à 23,12 $ avec le dividende, contre 22,59 $ pendant la même période. Ce mouvement a été plus ou moins significatif et s’est accompagné d’un regain d’intérêt pour les placements dans cette société. À cet égard, on a relevé la négociation de 486 167 actions A et B d’une valeur de 10 905 290 $, soit 62,81 % de l’ensemble du marché la semaine dernière, contre 347 661 actions A et B d’une valeur de 7 807 839 $, soit 50,10 % du marché, pendant la semaine qui l’a précédée. Selon les milieux professionnels, l’intérêt pour Solidere devrait s’accroître avec la mise en application de la proposition de son conseil d’administration de racheter 10 % de ses actions, soit 1 650 000 actions des deux catégories, dans le but de les annuler pour réduire son capital social dans une même proportion. Cela d’autant que le conseil d’administration a fait état dans son rapport à l’assemblée générale que les avoirs de la société ont été estimés par les experts à 7,95 milliards de $, soit l’équivalent de 48 $ par action. Dans le compartiment des bancaires, qui a représenté la semaine dernière 32,44 % du marché contre 46,43 % pendant la semaine qui l’a précédée, les baisses ont pris le dessus, pesant sur l’ensemble de la cote. À l’exception de la hausse de 112 actions préférentielles de la Byblos Bank de 102,10 $ à 104 $ (+1,86 %) et la stabilité des actions préférentielles B et C de la Bank of Beirut à 11,70 $ et 25,75 $ respectivement, le restant du secteur était orienté vers le bas. C’est ainsi que les actions ordinaires et prioritaires de la Byblos Bank ont reculé de 2,26 $ à 2,25 $ (-0,44 %) et de 2,37 $ à 2,29 $ (-3,37 %) respectivement ainsi que les actions ordinaires de la Bank of Beirut de 13,90 $ à 13,75 $ (-1,08 %). Il en est de même des certificats GDR de la Bank Audi qui se sont repliés de 67,40 $ à 67 $ (-0,59 %) et de la BLOM Bank de 73,55 $ à 73,20 $ (-0,47 %). Aux industrielles, on a relevé la hausse des actions du cimentier Holcim de 2,30 $ à 2,36 $ (+2,61 %) et la baisse des actions nominatives des Ciments Blancs de 1,50 $ à 1,30 $ (-13,33 %) et d’Uniceramic de 1,40 $ à 1,30 $ (-7,14 %). Sur le Junior Market, les parts du Beirut Lira Fund et du Beirut Golden Income ont progressé de 106 000 LL à 106 500 LL (+0,47 %) et de 107 500 LL à 107 700 LL (+0,18 %) respectivement, alors que celles du Beirut Interbank Fund se sont maintenues à 105 $. Finalement, l’indice BLOM des valeurs libanaises a abandonné 0,23 % à 1 541,26 points la semaine dernière contre 1 544,82 points à la fin de la semaine qui l’a précédée. Mais l’activité est restée généralement limitée, totalisant 1 021 726 titres d’une valeur de 17 361 783 $ contre 1 098 815 titres d’une valeur de 15 586 851 $ pendant la même période. Élie KAHWAGI