Pour les jihadistes, le Jordanien a été tué « accidentellement »

Une alliance de groupes jihadistes, dominée par el-Qaëda, a affirmé qu’Abou Moussab al-Zarqaoui avait été tué accidentellement et non à la suite d’une filature comme l’avait annoncé l’armée américaine, dans un communiqué mis en ligne hier. « Les croisés et leurs acolytes (...) ont mis à profit le martyre de cheikh Zarqaoui pour prétendre que (sa mort) a été la conséquence d’une filature et d’un plan de leurs services de renseignements et de sécurité, avec l’aide de renseignements de pays voisins, ce qui est un mensonge », écrit le Conseil consultatif des moujahidine. Dans ce texte, signé de son bureau d’information et dont l’authenticité ne peut être établie, le Conseil ajoute que la mort du Jordanien était accidentelle. « C’était son destin », écrit-il. « Les croisés ne savaient rien » sur la présence dans la maison bombardée d’Abou Moussab al-Zarqaoui et ils « ont été surpris par sa présence, après la fin du raid », ajoute le communiqué, citant le témoignage d’un des gardes du corps du Jordanien, présenté comme « l’unique survivant du raid ». « Si les croisés étaient au courant de la présence du cheikh avant le raid, pourquoi n’ont-ils pas bouclé le secteur et arrêté le cheikh ? » concluent les auteurs du communiqué.