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Actualités - CHRONOLOGIE

DU MONDE ENTIER

Des neurones régulateurs de l’appétit Un petit groupe de neurones situé dans l’hypothalamus, zone cérébrale régulant le sommeil, l’activité sexuelle, les émotions et le métabolisme, joue un rôle clé pour l’appétit, ont indiqué des chercheurs de l’Université de Cincinnati, aux États-Unis. Cette découverte, publiée dans la revue Science, pourrait conduire à la mise au point de nouveaux traitements contre l’obésité avec des médicaments et des régimes alimentaires plus ciblés, capables d’activer ce groupe de neurones, ont-ils estimé. Les neurones en question jouent le rôle de capteur de signaux métaboliques permettant au cerveau de mesurer la quantité d’énergie disponible dans le corps, selon le Dr Randy Seeley, professeur de psychiatrie et principal auteur de cette recherche. « Nous absorbons des calories pour maintenir des niveaux adéquats d’énergie pour le fonctionnement de l’organisme et aussi constituer des stocks, a-t-il expliqué. Les signaux informant notre cerveau de ces niveaux d’énergie activent la protéine mTOR dans les circuits du cerveau qui contrôlent l’appétit. » Expliquant que le mTOR est très sensible aux acides aminés, le Dr Seeley a noté : « Plutôt que de baser les régimes amaigrissants sur les macro-nutriments comme les graisses et les hydrates de carbone, nous pourrions un jour concevoir des régimes s’appuyant sur des micro-nutriments, comme les acides aminés. » Compromis européen pour réglementer la publicité alimentaire Après une longue bataille, les eurodéputés et les États membres de l’UE ont trouvé un compromis pour réglementer la publicité sur les produits alimentaires, une réglementation visant à lutter contre l’obésité mais qui pourrait semer le trouble dans l’esprit des consommateurs. Le compromis approuvé la semaine dernière par les représentants des 25 porte sur les « allégations nutritionnelles » qui vantent par exemple les qualités « light », « riche en fibres » ou « riche en calcium » des produits alimentaires. Ces allégations, figurant sur toutes sortes de produits, sont très suivies par les consommateurs, lors de leurs achats. Pour éviter certaines publicités abusives et prévenir l’obésité, la Commission européenne avait proposé dès 2003 de n’autoriser ces indications qu’à condition que les produits respectent un certain « profil nutritionnel », c’est-à-dire ne dépassent pas certaines quantités de matières grasses, sucre ou sel. Mais cette proposition avait été attaquée par l’industrie agroalimentaire qui, relayée par de nombreux eurodéputés, affirmait « qu’il n’y a pas de mauvais produit, mais uniquement des mauvaises habitudes alimentaires ». Au final, selon le compromis, les fabricants pourront utiliser ces allégations à condition que leur produit respecte les quantités définies dans le profil nutritionnel pour au moins deux des trois éléments nutritifs (le sel, le sucre ou les matières grasses). Autrement dit, elles seront utilisables même si l’un de ces trois éléments dépasse les quantités définies. Cela à condition que, sur « la même face » de l’emballage du produit, « à proximité de l’allégation et de la même taille » figure aussi l’indication « riche en... » sucre, ou sel, ou matière grasse, selon les cas. Un cumul d’indications qui va inévitablement « créer la confusion chez les consommateurs avec des messages contradictoires ».
Des neurones régulateurs de l’appétit

Un petit groupe de neurones situé dans l’hypothalamus, zone cérébrale régulant le sommeil, l’activité sexuelle, les émotions et le métabolisme, joue un rôle clé pour l’appétit, ont indiqué des chercheurs de l’Université de Cincinnati, aux États-Unis. Cette découverte, publiée dans la revue Science, pourrait conduire à la mise au...