Irak - Des opposants au régime de Saddam Hussein racontent leur déchirure
De la douleur de l’exil à celle du retour
le 08 mai 2006 à 00h00
Erbil, de notre envoyée spéciale, Émilie Sueur
Membres de l’opposition au régime de Saddam Hussein, ils ont dû quitter l’Irak il y a dix, vingt, voire trente ans. Un exil nécessaire pour sauver leur peau, tout simplement. Si l’exil leur a permis de s’enrichir de nouvelles expériences ou de découvrir le monde, aucun d’entre eux ne l’a vécu facilement. Loin des leurs, ils n’ont cessé d’être taraudés par les mêmes interrogations : que faire, de l’étranger, pour mon pays, sans mettre en péril la sécurité de ma famille ? Ai-je démissionné en quittant l’Irak, aurais-je dû rester, poursuivre le combat sur place, quitte à en mourir ?
En avril 2003, ces intellectuels, journalistes ou réalisateurs ont enfin pu retrouver leur pays, leurs amis, leur famille. Un retour à la terre natale chargé en émotion. À l’époque, ils avaient la tête pleine de projets : un nouveau parti politique pour l’un, un film pour l’autre... Mais le bonheur s’est évaporé à mesure que l’Irak basculait dans un nouveau chaos. Face aux violences quotidiennes, certains sont repartis. Pour un nouvel exil en somme.
Erbil, de notre envoyée spéciale, Émilie Sueur
Membres de l’opposition au régime de Saddam Hussein, ils ont dû quitter l’Irak il y a dix, vingt, voire trente ans. Un exil nécessaire pour sauver leur peau, tout simplement. Si l’exil leur a permis de s’enrichir de nouvelles expériences ou de découvrir le monde, aucun d’entre eux ne l’a vécu facilement. Loin des leurs, ils...
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