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Actualités - CHRONOLOGIE

Hamadé presse Aoun de réintégrer les rangs du 14 Mars

Le ministre des Télécommunications, Marwan Hamadé, a indiqué samedi que la réunion du Bristol de vendredi a voulu dire « aux autres participants au dialogue et au gouvernement que l’exploitation populiste des questions socio-économiques ne protège pas le Liban ». « Cette réunion a d’abord permis aux forces du 14 Mars de faire une autocritique, notamment en ce qui concerne la coopération entre les composantes du mouvement et la perte de l’enthousiasme. Nous avons ensuite défini les prochaines mesures à prendre et nous avons établi une stratégie pour l’avenir qui prend en compte l’évolution de la situation régionale », a-t-il expliqué, précisant que le mouvement du 14 Mars « ne s’abstiendra pas d’utiliser la majorité dont il dispose ». M. Hamadé a également estimé que « les forces du 14 Mars ne tomberont pas dans le piège d’un conflit sur une présidence illusoire, surtout après la cuisante défaite que cette dernière vient de subir au Parlement ». « Si la cohabitation avec le président de la République est difficile, la Constitution prévoit des issues, en attendant que la situation se débloque et que nous vienne un président qui sera un arbitre pour le pays », a-t-il ajouté, avant de poursuivre : « Le président restera sous surveillance et nous continuerons à cerner ses agissements. Nous n’aurons plus un président à son image. Nous attendrons et élirons un président digne du Liban. » C’est alors qu’il s’est adressé au chef du CPL, le général Michel Aoun. « Nous avons beaucoup de respect et d’affection pour le général Aoun et nous sommes conscients de ce qu’il a enduré avant et durant son exil. Mais nous lui demandons en même temps de ne pas nous mettre nous-mêmes en exil au sein de notre pays », a-t-il dit, appelant le député du Kesrouan « à réintégrer les rangs des forces du 14 Mars parce que sa place n’est pas là où il est actuellement ». Enfin, le député du Chouf a critiqué la Syrie, estimant que celle-ci « ne reconnaît toujours pas l’existence du Liban », et affirmant que Damas et Téhéran « empêchent le changement du président de la République et la délimitation des frontières au niveau des hameaux de Chebaa ».
Le ministre des Télécommunications, Marwan Hamadé, a indiqué samedi que la réunion du Bristol de vendredi a voulu dire « aux autres participants au dialogue et au gouvernement que l’exploitation populiste des questions socio-économiques ne protège pas le Liban ». « Cette réunion a d’abord permis aux forces du 14 Mars de faire une autocritique, notamment en ce qui concerne la...