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Cyclisme - Le Tour d’Italie débute demain Le Giro s’exporte en Belgique

Le Tour d’Italie cycliste, la course au maillot rose, s’exporte en Belgique pour le départ de la 89e édition qui s’élancera demain de Seraing, dans les faubourgs de Liège, avant de revenir dans la péninsule à partir de mercredi prochain. Pour ce deuxième départ de Wallonie, trente-trois ans après le coup d’envoi donné à Verviers à l’époque d’Eddy Merckx, le Giro s’attarde durant quatre jours dans la province qui a accueilli de nombreux émigrés italiens. Il commémore aussi le cinquantenaire de la catastrophe minière de Marcinelle, près de Charleroi, terme de la deuxième étape. Au retour en Italie, à Piacenza, un contre-la-montre par équipes, exercice longtemps oublié par le Giro (depuis 1989), attend les 22 formations de neuf coureurs. La course se dirige ensuite vers le Sud par la côte adriatique et la première des quatre arrivées au sommet, dans le massif de la Maiella. Pour rejoindre la Toscane, un autre transfert aérien attend le peloton avant le grand contre-la-montre de Pontedera (11e étape), sur 50 kilomètres, au lendemain de la seconde journée de repos. La suite appartient aux grimpeurs, grandement avantagés par le programme montagneux. Après l’arrivée à La Thuile (attention au rude San Carlo !) près de la frontière française et l’incursion en territoire suisse afin d’honorer le centenaire du tunnel du Simplon, le Giro fixe trois rendez-vous en altitude en quatre jours. Le Monte Bondone (théâtre d’une étape historique dans la tempête en 1956), l’inédit Plan de Corones (une ascension qui se conclut par une pente de 13,6 % dans ses 1 150 derniers mètres !) et le Passo di San Pellegrino, rejoint après la terrible Marmolada et le Pordoi (56 km de cols au total ce jour-là), attendent les rescapés. Il reste encore à franchir à la veille de l’arrivée le Gavia, le point culminant du parcours (2 618 m), et le Mortirolo, un col irrespirable sur la route d’Aprica, avant de découvrir le nouveau musée du Ghisallo, dédié au cyclisme, pour le départ de la dernière étape menant le 28 mai à Milan. Au bilan, le parcours de 3 526,2 kilomètres (94,2 km contre-la-montre, individuel et par équipes) ménage un dénivelé de 22 500 mètres, cote légèrement supérieure à celle de l’année passée. Mais la concentration des difficultés, gage d’incertitude, annonce une dernière semaine effrayante.
Le Tour d’Italie cycliste, la course au maillot rose, s’exporte en Belgique pour le départ de la 89e édition qui s’élancera demain de Seraing, dans les faubourgs de Liège, avant de revenir dans la péninsule à partir de mercredi prochain.
Pour ce deuxième départ de Wallonie, trente-trois ans après le coup d’envoi donné à Verviers à l’époque d’Eddy Merckx, le...