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Actualités - CHRONOLOGIE

Catastrophe aérienne - L’accident serait dû à de mauvaises conditions météorologiques Un Airbus arménien s’abîme en mer Noire : 113 passagers tués, aucun survivant

Un chalutier chargé de valises éventrées et de débris de carlingue, des plongeurs remontant des fonds de la mer Noire : les secouristes russes s’efforçaient de repêcher hier les corps des 113 personnes tuées dans le crash d’un Airbus dans le sud de la Russie. Quelques heures après la chute près de Sotchi de l’Airbus A320 de la compagnie arménienne Armavia qui assurait la liaison Erevan-Sotchi et s’est abîmé en mer Noire dans la nuit de mardi à mercredi sans laisser de survivants, près de 500 secouristes étaient mobilisés sur les lieux de la catastrophe. Quarante-six corps de passagers avaient été retrouvés en début d’après-midi, selon le procureur de la région. Les secouristes cherchaient aussi à retrouver les boîtes noires qui pourraient confirmer les causes de l’accident, dû à de « mauvaises conditions météorologiques » et à une « mauvaise visibilité », selon les autorités russes et l’Aviation civile arménienne. Les sauveteurs étaient engagés dans une course contre la montre, les forts courants marins entraînant vers le fond corps et débris, alors que les recherches sont aussi compliquées par une pluie abondante et une mer houleuse. Selon le ministère russe des Situations d’urgence, une vingtaine de bateaux, notamment militaires, s’activaient à quelque cinq kilomètres de Sotchi, la principale station balnéaire de Russie, où l’avion a disparu. Un mini sous-marin télécommandé de recherche en profondeur, une sonde sonar et une équipe de plongeurs ont été envoyés par avion spécial de Moscou. Une quinzaine de débris, dont la queue de l’appareil, ont été remontés à la surface. Les secouristes ont découvert sur les lieux du crash une grosse tache d’huile et de nombreux fragments du fuselage, des bagages ainsi que des gilets de sauvetage que les passagers n’avaient pas endossés. Cris d’hystérie à l’aéroport d’Erevan En début d’après-midi, les premières familles de victimes sont arrivées à Sotchi en provenance d’Erevan pour identifier les corps de leurs proches. « Ils ne nous disent rien, tout ce que je sais, c’est que j’ai perdu mes enfants », déclarait une femme en pleurs interrogée par la chaîne de télévision NTV à l’aéroport de Sotchi où elle devait accueillir sa famille. À l’aéroport d’Erevan, à quelque 600 km de Sotchi, l’annonce de la catastrophe a été accueillie par des cris d’hystérie. « Maman était dans l’avion. Elle allait rendre visite à ses sœurs qu’elle n’avait pas vues depuis 15 ans », a dit à l’AFP un adolescent, Apet Tatevosian. « Nous avions convenu qu’elle appellerait. Quand elle n’a pas appelé, je me suis inquiété et j’ai appelé nos proches à Sotchi qui m’ont appris la nouvelle », a-t-il ajouté. « J’ai perdu ma nièce. Elle habite Sotchi et elle était venue nous rendre visite à Erevan », a dit un homme, Andranig Avetisian.

Un chalutier chargé de valises éventrées et de débris de carlingue, des plongeurs remontant des fonds de la mer Noire : les secouristes russes
s’efforçaient de repêcher hier les corps des 113 personnes tuées dans le crash d’un Airbus dans le sud de la Russie.

Quelques heures après la chute près de Sotchi de l’Airbus A320 de la compagnie arménienne Armavia qui assurait la...