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L’infrastructure est détruite, confirme Mosbah Ahdab

Toute l’infrastructure de la ville est détruite. Il y a des régions « impénétrables » où les terribles dégâts et les destructions de la guerre imprègnent toujours les lieux. On dirait que les combats se sont arrêtés hier. Il faut entreprendre un minimum de travaux d’infrastructure et de restauration pour rendre ces quartiers humainement vivables, a déclaré, en substance, le député Mosbah Ahdab qui dénonce une tendance commune à tous les Libanais : celle de ne plus savoir prendre de décisions, ou trancher une question, après 30 ans d’occupation et d’ingérence étrangère… Or il ne suffit pas d’être content que les Syriens soient partis, qu’untel ou untel n’intervienne plus directement. Le défi le plus important est de s’atteler aux changements nécessaires afin de remplacer la mauvaise gestion, responsable de la dégradation à Tripoli, par une autre qui soit conforme aux besoins de la population, ajoute-t-il. Le député de Tripoli annonce, par ailleurs, le lancement d’un projet comprenant l’aménagement, la mise en valeur et le reboisement du secteur de Tell. Cette zone, où sont concentrées les diverses activités commerciales et bancaires, présente un large éventail de bâtiments datant de l’époque ottomane. Le plan comprend le ravalement et la peinture des façades et leur éclairage le soir. Il vise également à dégager Tell de l’encombrement des véhicules automobiles, en déplaçant les bus et taxis qui assurent la liaison avec la Syrie, le Akkar et Beyrouth, vers un terrain municipal qui sera agencé en gare routière. Ce projet, que prône Mosbah Ahdab, aurait dû être entamé il y a six mois. Mais tout le monde était hésitant… Finalement, au cours d’une réunion tenue dimanche dernier, les députés et le conseil municipal de Tripoli se sont mis d’accord pour mettre le projet à exécution, indique Mosbah Ahdab.
Toute l’infrastructure de la ville est détruite. Il y a des régions « impénétrables » où les terribles dégâts et les destructions de la guerre imprègnent toujours les lieux. On dirait que les combats se sont arrêtés hier. Il faut entreprendre un minimum de travaux d’infrastructure et de restauration pour rendre ces quartiers humainement vivables, a déclaré, en...