J’attendais qu’un cinéphile… un, au moins, s’étonne de la disparition de la signature de Jean-Pierre Goux-Pelletan de la page cinéma.
Ne voyant rien venir, je me suis dit qu’il fallait bien rendre hommage à « Monsieur cinéma », que la maladie a éloigné, je l’espère momentanément, du Liban et de ses lecteurs.
En attendant son retour, je tiens à lui exprimer ici toute mon admiration pour l’œuvre qu’il a entreprise au service du 7e art. D’abord dans Le Soir, puis par la suite au Jour, enfin à L’Orient-Le Jour, en passant par diverses revues et publications. Nous avons partagé ensemble une passion pour le cinéma qui dépasse de loin les seules obligations professionnelles. Pour Jean-Pierre Goux-Pelletan, il ne s’agissait pas d’informer, comme je le faisais dans la revue Cinés d’Orient dont j’étais le copropriétaire et à laquelle J.P.G.P. (des initiales qui sont devenues une référence) a collaboré longtemps, mais d’initier et de cultiver. En ce sens et en dehors de ses activités journalistiques, il a beaucoup contribué, au sein de l’équipe du Ciné-club de Beyrouth, dirigée par un autre « mordu » du cinéma, Maurice Akl, à la découverte de cinéastes jusqu’alors inconnus du public libanais: je veux parler d’Ingmar Bergman, de Pasolini ou d’Agnès Varda, entre autres. Je sais que jusqu’à dernièrement, il a beaucoup fait pour convaincre les distributeurs de nous «ramener» le dernier Bergman.
Après des années de bons et loyaux services, Jean-Pierre Goux-Pelletan peut être fier de son parcours et surtout d’avoir vu se développer, autour de ciné-clubs (qui souvent n’en ont que le nom !), une génération de cinéphiles qui lui sont redevables.
Alain PLISSON
J’attendais qu’un cinéphile… un, au moins, s’étonne de la disparition de la signature de Jean-Pierre Goux-Pelletan de la page cinéma.
Ne voyant rien venir, je me suis dit qu’il fallait bien rendre hommage à « Monsieur cinéma », que la maladie a éloigné, je l’espère momentanément, du Liban et de ses lecteurs.
En attendant son retour, je tiens à lui exprimer ici toute mon...
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