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Nucléaire Pékin soutient Moscou sur le dossier iranien

Au lendemain de la fin de la visite du président russe Vladimir Poutine, la Chine a réaffirmé hier la convergence de vues entre Pékin et Moscou sur le dossier du nucléaire iranien. Mercredi, le chef de la diplomatie russe a critiqué un projet de déclaration du Conseil de sécurité de l’ONU préparée par les Européens et les Américains et visant à obliger Téhéran à cesser ses activités d’enrichissement d’uranium. Qin Gang, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, a fait savoir que les présidents Hu Jintao et Poutine avaient évoqué le dossier iranien lors de leurs entretiens. « La Chine et la Russie ont jugé toutes les deux que le dossier du nucléaire iranien devait être résolu par des moyens diplomatiques », a dit Qin aux journalistes. Hu et Poutine ont jugé « que toutes les parties devaient faire preuve de flexibilité et de patience », a-t-il ajouté. « La Chine soutient les efforts actifs de la Russie pour résoudre de façon appropriée la question nucléaire iranienne. » Tokyo veut poursuivre sa coopération pétrolière avec l’Iran malgré Washington Le Japon s’est dit hier déterminé à poursuivre sa coopération pétrolière avec l’Iran, indispensable à son économie, en dépit de pressions américaines accentuées selon la presse nippone. De hauts responsables américains ont pressé le Japon de renoncer à un énorme projet de développement pétrolier en Iran, de crainte que les recettes qui en découleront ne servent à financer le programme nucléaire iranien, a affirmé hier un quotidien japonais. La demande américaine a été formulée officieusement par des hauts diplomates américains, dont le numéro deux du département d’État Robert Zoellick et le responsable du contrôle des armements Robert Joseph, précise le quotidien Sankei, citant des sources anonymes proches du gouvernement américain. Washington exige que Tokyo renonce au moins au développement de l’immense champ pétrolier d’Azagedan (sud-ouest de l’Iran) que la compagnie semi-publique japonaise Inpex est sur le point d’entreprendre, selon le quotidien nationaliste. « Je ne crois pas qu’il y ait eu de demande (américaine). Pour le moment, nous nous en tenons à notre politique actuelle », a déclaré le vice-ministre japonais du Commerce Hideji Sugiyama.
Au lendemain de la fin de la visite du président russe Vladimir Poutine, la Chine a réaffirmé hier la convergence de vues entre Pékin et Moscou sur le dossier du nucléaire iranien. Mercredi, le chef de la diplomatie russe a critiqué un projet de déclaration du Conseil de sécurité de l’ONU préparée par les Européens et les Américains et visant à obliger Téhéran à cesser ses...