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Des raisons politiques motivent la procédure judiciaire, affirme l’ancien vice-président Khaddam dément avoir contracté des crédits ou accaparé des biens en Syrie

Dans un communiqué transmis hier à l’AFP, l’ancien vice-président syrien Abdel-halim Khaddam, en exil à Paris, a démenti avoir contracté des crédits en Syrie ou s’être accaparé des terrains publics, comme l’en accuse le gouvernement syrien. Le Premier ministre syrien, Mohammad Naji Otri, et le ministre des Finances, Mohammad al-Hussein, ont engagé une procédure judiciaire contre M. Khaddam, et demandé à ce dernier et à sa famille d’assister à une séance au tribunal de Banias (Nord-Ouest) le 24 avril, avait annoncé mardi la presse officielle syrienne. « Naji Otri et Mohammad el-Hussein ont convoqué Abdel-halim Khaddam, son épouse, ses enfants et petits-enfants, prétendant que M. Khaddam s’est accaparé des terrains publics du domaine maritime et contracté des crédits auprès de banques syriennes qu’il n’a pas remboursés », indique le communiqué. Le texte assure que M. Khaddam n’a contracté « aucun crédit auprès de banques syriennes ou non syriennes », et « ne possède aucun bien immobilier outre celui hérité de ses parents ». Dans cette propriété, il a érigé un mur de protection contre les vagues, et ce, avec l’autorisation du ministère des Transports, selon la même source. Jihad, le fils de Khaddam, poursuit le communiqué, a contracté pour sa part un crédit auprès de la Banque industrielle dont le montant n’a pas été précisé et un crédit à l’exportation de 180 000 dollars. Jihad, affirme le communiqué, a remboursé la moitié du premier crédit et a commencé fin 2005 à rembourser le second. « La procédure judiciaire n’est que l’exécution de la décision de Bachar el-Assad (le chef de l’État) de confisquer les biens de M. Khaddam en raison de ses positions politiques », commente le texte. M. Khaddam, âgé de 73 ans, a quitté la Syrie depuis plusieurs mois. L’une des principales figures de la « vieille garde » du Baas, il a démissionné fin 2005, après avoir critiqué la politique étrangère suivie par la Syrie, notamment au Liban. Fin décembre, le Parlement syrien a voté une motion demandant qu’il soit « traduit en justice pour haute trahison ».

Dans un communiqué transmis hier à l’AFP, l’ancien vice-président syrien Abdel-halim Khaddam, en exil à Paris, a démenti avoir contracté des crédits en Syrie ou s’être accaparé des terrains publics, comme l’en accuse le gouvernement syrien.

Le Premier ministre syrien, Mohammad Naji Otri, et le ministre des Finances, Mohammad al-Hussein, ont engagé une procédure...