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Formule 1 - Duel Schumacher-Alonso en perspective au GP de Malaisie Sur la pointe des pieds en attendant l’empoignade

L’heure était à la préservation de l’environnement mécanique, hier aux essais libres du Grand Prix de Formule 1 de Malaisie, 2e épreuve du championnat du monde, et les écuries pouvant réglementairement se le permettre ont utilisé largement leur troisième monoplace. « Tout le monde craint pour ses moteurs ici », soulignait le patron de BMW Sauber, Mario Theissen, « heureux » d’avoir pu utiliser une 3e voiture. Craintes confirmées chez Williams-Cosworth par l’ingénieur en chef Patrick Head : « Nous avons tous couvert avec un seul moteur des distances correspondant à deux Grands Prix, cet hiver, mais je doute que quiconque puisse être sûr à 100 % de son moteur. » Car après un GP d’ouverture à Bahreïn, où la chaleur ne fut pas aussi caniculaire qu’attendu, les premiers essais du GP de Malaisie se sont déroulés sous la chaleur et la moiteur prévues : 37°C (43°C sur la piste) et 44 % d’humidité. Dans ces conditions, comme souvent le vendredi, ce sont les troisièmes pilotes qui ont été à l’honneur. Et particulièrement Alexander Wurz, auteur du meilleur temps de la journée lors de la première séance au volant de sa Williams-Cosworth, et Anthony Davidson, meilleur temps de la seconde séance à bord de sa Honda. Kilomètres « Nous aurions beaucoup aimé avoir une troisième voiture, reconnaissait le patron de l’écurie Toyota, John Howett. Nous avons un bon moteur, mais nous ne pensions pas avoir à faire autant de kilomètres le vendredi, alors nous verrons... » Chez Williams comme chez Honda, les pilotes « de course » n’ont pas mis les roues en piste le matin, avant d’effectuer quelques tours l’après-midi. Jenson Button (Honda) a bouclé 12 tours, dont le plus rapide à plus d’une seconde et demie de Davidson (8e temps), tandis que son coéquipier Rubens Barrichello a effectué 13 boucles, la plus rapide avec plus de deux secondes de retard sur le Britannique (10e temps). Un problème d’équilibre provoquant le blocage des roues arrière au freinage « doit encore être résolu », notait cependant Button. Chez Williams-Cosworth, Mark Webber et Nico Rosberg se sont encore moins montrés : cinq et six tours respectivement qui ne leur ont permis de terminer qu’à plus de trois secondes de Davidson. « Banale » Dans le camp Renault, « la journée fut banale comme on les aime », résumait le responsable de l’exploitation moteur, Denis Chevrier. « Les deux R26 semblent compétitives, notait Fernando Alonso avec l’envie d’en découdre après sa victoire à Bahreïn. La monoplace est facile à piloter, mais nous devons trouver encore plus d’adhérence et quelques optimisations mineures au niveau de l’équilibre. » McLaren-Mercedes affichait également sa confiance, malgré un problème mineur rencontré par Kimi Raikkönen le matin au niveau de l’acquisition de données. Incapables de récupérer les données de la voiture, les ingénieurs ont estimé qu’il valait mieux ne pas tourner et le Finlandais n’a effectué qu’un tour le matin. L’après-midi, il a bouclé 15 tours, dont le plus rapide à 3/10 de seconde d’Alonso. « Les pneus Michelin fonctionnent bien et il me semble que nous sommes efficaces comparés à nos principaux rivaux », assurait Raikkönen. Parmi ces adversaires, Michael Schumacher et Felipe Massa. Leurs Ferrari utilisent des pneus Bridgestone dont « la constance semble bonne », se satisfaisait le septuple champion du monde. « Comme à Bahreïn, nous pouvons nous battre pour la pole position et pour la victoire », ajoutait l’Allemand. Les qualifications (aujourd’hui à 8h00 heure de Beyrouth) et le GP (demain 9h00) s’annoncent prometteurs.
L’heure était à la préservation de l’environnement mécanique, hier aux essais libres du Grand Prix de Formule 1 de Malaisie, 2e épreuve du championnat du monde, et les écuries pouvant réglementairement se le permettre ont utilisé largement leur troisième monoplace.
« Tout le monde craint pour ses moteurs ici », soulignait le patron de BMW Sauber, Mario Theissen, « heureux »...