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Actualités - CHRONOLOGIE

Amnesty dénonce les détentions arbitraires Abus sur les prisonniers : l’ONU presse Bagdad de publier ses conclusions

L’ONU a pressé, hier, le gouvernement irakien de publier ses conclusions sur les mauvais traitements présumés contre des prisonniers et les liquidations supposées commises par des forces du ministère de l’Intérieur. « La situation des droits de l’homme en Irak nous inquiète beaucoup », a affirmé le représentant spécial des Nations unies à Bagdad, Ashraf Jahangir Qazi. « Nous avons (...) reçu beaucoup d’informations et de rapports sommaires sur l’utilisation excessive de la force et sur des centres illégaux de détention, des disparitions et des récits que nous n’avons pu confirmer par nous-mêmes à cause de la situation sécuritaire », a-t-il dit. « Nous ne sommes pas en mesure de confirmer ces rapports, mais nous pouvons uniquement constater que ces faits sont répandus et les soumettre au gouvernement pour demander d’accélérer les conclusions de l’enquête, les publier et prendre des mesures appropriées », a souligné M. Qazi. Les dates fixées par le gouvernement pour leur publication « sont dépassées et nous continuons à demander la publication des résultats des enquêtes », a-t-il ajouté. Par ailleurs, des dizaines de milliers de personnes ont été détenues « arbitrairement » en Irak depuis l’invasion du pays en mars 2003, créant une situation propice aux violations des droits de l’homme, accuse Amnesty International. Trois ans après l’invasion, les droits de l’homme demeurent dans une situation « terrible », écrit Amnesty dans un rapport intitulé « Au-delà d’Abou Ghraib : la détention et la torture en Irak ». L’ONG met en cause principalement les forces américaines. « Certains détenus ont été retenus pendant plus de deux ans sans recours légal, d’autres ont été libérés sans explication ou excuses ou réparation après des mois de détention, victimes d’un système qui est arbitraire et (constitue) une recette pour les violations » des droits de l’homme, écrit l’ONG. Amnesty affirme également que « de nombreux cas de torture et mauvais traitements de détenus dans les installations contrôlées par les autorités irakiennes ont été rapportés » depuis juin 2004.
L’ONU a pressé, hier, le gouvernement irakien de publier ses conclusions sur les mauvais traitements présumés contre des prisonniers et les liquidations supposées commises par des forces du ministère de l’Intérieur. « La situation des droits de l’homme en Irak nous inquiète beaucoup », a affirmé le représentant spécial des Nations unies à Bagdad, Ashraf Jahangir Qazi. « Nous...