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JO de Turin - Le scandale de dopage présumé visant les équipes de ski de fond et de biathlon a alimenté les gros titres de la presse La saga autrichienne a terni l’image des Jeux d’hiver

Le scandale de dopage présumé visant les équipes autrichiennes de ski de fond et de biathlon a alimenté les gros titres de la presse à Turin, ternissant l’image de Jeux pourtant parmi les plus propres de l’histoire olympique. Après 16 jours de compétition, plus de 800 tests urinaires et 362 contrôles sanguins ont été réalisés. Seul un athlète a été contrôlé positif, et il n’est pas autrichien. La biathlète russe Olga Pyleva, médaillée d’argent du 15 km, a été exclue des Jeux et déchue du podium pour avoir utilisé un stimulant interdit. Avant l’ouverture des Jeux, 12 fondeurs et biathlètes, présentant un taux d’hémoglobine anormalement élevé, avaient été suspendus durant cinq jours pour des « raisons de santé », selon le CIO. La plupart d’entre eux ont finalement pu prendre le départ d’une course olympique et aucun n’a été contrôlé positif. Lors des Jeux d’Athènes en 2004, plusieurs champions olympiques avaient été expulsés pour dopage quelques heures après leur sacre. Vingt-six cas d’infraction aux règles antidopage avaient été recensés. À Salt Lake City en 2002, sept athlètes dopés ont été épinglés. D’Albertville (1992) à Nagano (1998), aucun cas de dopage n’avait été signalé durant les Jeux d’hiver. « Tout le monde savait que nous procéderions à plus de tests. Les fédérations ont réalisé plus de tests en amont des Jeux. Et tout cela a payé », a expliqué à Reuters Dick Pound, président de l’Agence mondiale antidopage. Opération synchronisée À Turin, le nombre de tests urinaires a augmenté de 72 % par rapport aux Jeux de 2002. Et, pour la première fois dans l’histoire des Jeux, des contrôles sanguins ont été pratiqués. Introduites en 1999, les lois italiennes, extrêmement sévères en matière de dopage, se sont peut-être aussi avérées dissuasives. Avant les Jeux, le CIO et l’Italie s’étaient accrochés sur la responsabilité de la lutte antidopage pendant les compétitions. Grâce à un compromis de dernière minute, un représentant du gouvernement italien a pu intégrer l’équipe de lutte antidopage du CIO. Cette collaboration a permis à la police italienne de réaliser des perquisitions dans les locaux des équipes autrichiennes de ski de fond et de biathlon, après l’alarme donnée par l’Agence mondiale antidopage. Une opération synchronisée, a fièrement résumé le CIO. « L’application de la loi (italienne) a eu un impact dissuasif », a affirmé Pound. Le fait d’avoir réalisé une opération commune envoie un signal fort. » Deux athlètes autrichiens et un entraîneur ont fui Turin, quelques heures à peine après les perquisitions. Pyleva s’est également dépêchée de rentrer à Moscou dès l’ouverture d’une enquête par des magistrats italiens, de peur de finir en prison. Pound espère que d’autres pays s’appuieront sur l’exemple italien pour faire avancer leur législation antidopage
Le scandale de dopage présumé visant les équipes autrichiennes de ski de fond et de biathlon a alimenté les gros titres de la presse à Turin, ternissant l’image de Jeux pourtant parmi les plus propres de l’histoire olympique.
Après 16 jours de compétition, plus de 800 tests urinaires et 362 contrôles sanguins ont été réalisés. Seul un athlète a été contrôlé positif, et il...