Des agents du FBI se sont élevés contre l’utilisation par les militaires de la prison de Guantanamo de « techniques d’interrogatoire agressives » illégales, mais n’ont pas été être entendus, selon des documents rendus publics jeudi. Le FBI estime que ces techniques, qui utilisent aussi bien des films pornographiques ou de la musique diffusée très fort, sont non seulement...
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Guantanamo Le FBI dénonce les techniques d’interrogatoire « agressives »
le 25 février 2006 à 00h00
Des agents du FBI se sont élevés contre l’utilisation par les militaires de la prison de Guantanamo de « techniques d’interrogatoire agressives » illégales, mais n’ont pas été être entendus, selon des documents rendus publics jeudi. Le FBI estime que ces techniques, qui utilisent aussi bien des films pornographiques ou de la musique diffusée très fort, sont non seulement illégales, mais aussi inefficaces. Ces documents, diffusés par l’Union américaine pour les libertés civiles (ACLU) qui les a obtenus sur décision de justice, mettent une nouvelle fois en lumière le fossé qui sépare la police fédérale du Pentagone sur le traitement des prisonniers soupçonnés de liens avec le terrorisme par les États-Unis et enfermés dans la prison située sur la base navale de Guantanamo Bay, à Cuba. Parmi les techniques d’intimidation, les prisonniers peuvent être enveloppés dans le drapeau israélien ou bien encore soumis à une musique diffusée à un très fort niveau sonore. Dans un document daté du 5 mai 2004, le FBI affirme que les menaces de violences sur les prisonniers et les techniques visant à les humilier ont été « approuvées à un haut niveau » du Pentagone. La semaine dernière, des chercheurs de l’ONU en matière de droits de l’homme ont estimé que les détenus de Guantanamo étaient soumis à des traitements équivalant à la torture. Le secrétaire général de l’ONU Kofi Annan a même demandé la fermeture du centre de détention.
Des agents du FBI se sont élevés contre l’utilisation par les militaires de la prison de Guantanamo de « techniques d’interrogatoire agressives » illégales, mais n’ont pas été être entendus, selon des documents rendus publics jeudi. Le FBI estime que ces techniques, qui utilisent aussi bien des films pornographiques ou de la musique diffusée très fort, sont non seulement...
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