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Actualités - OPINION

Changes et Bourses La Bourse de Beyrouth quasi inchangée

La Bourse de Beyrouth a fini sur une note stable hier, hausses et baisses s’équilibrant dans un contexte indécis. Dans les salles de marché, on parle d’un marché toujours déprimé par les rumeurs et qui ne sait pas très bien où il veut aller, attendant l’issue du bras de fer entre le chef de l’État et ses détracteurs. Ceux-ci, qui ont avancé la date butoir du 14 mars pour sa destitution par tous les moyens constitutionnels, politiques et populaires, ont donc entretenu un climat peu propice aux placements en valeurs libanaises. En effet, la tendance était mitigée dans tous les compartiments de la cote. C’est ainsi que les actions A et B de Solidere ont étroitement fluctué dans les deux sens ainsi que les actions ordinaires et prioritaires de la Byblos Bank, alors que les certificats GDR des banques Audi et BLOM étaient en baisse et les actions de Holcim en hausse. Cela étant, l’indice BLOM des valeurs libanaises a clôturé quasi inchangé (-0,03 %) à 1 533,44 points dans des échanges étriqués, portant sur 463 660 titres d’une valeur de 12 408 071 $, dont 241 680 actions A et B de Solidere d’une valeur de 4 843 205 $. Les Bourses européennes ont terminé étales hier, à l’issue d’une séance irrégulière marquée par des prises de profit sur les valeurs qui s’étaient très appréciées depuis le début de la semaine. Dans ce contexte, la détente des prix pétroliers, qui a pesé sur les compagnies productrices, n’a guère bénéficié aux sociétés consommatrices d’énergie. Les craintes d’un durcissement de la politique monétaire de la BCE, après la publication d’un indice de conjoncture IFO au plus haut depuis octobre 1991 en Allemagne, ont également incité les opérateurs à se débarrasser des valeurs sensibles à la hausse des taux d’intérêt. La Bourse de New York a elle aussi évolué en baisse, subissant la pression de quelques ventes bénéficiaires. En outre, la hausse du rendement des bons du Trésor américain à 10 ans a incité les investisseurs à la retenue, dans la mesure où ce mouvement est censé freiner l’incitation au crédit. En l’absence donc de nouvelles susceptibles de faire bouger le marché, à l’exception de la diminution de 20 000 des demandes d’allocations chômage la semaine dernière, pour totaliser 278 000, les opérateurs ont estimé devoir engranger les gains que leur a procurés la remontée de la cote la veille à ses plus hauts niveaux depuis 2001. L’euro cède ses bénéfices consécutifs à l’IFO Sur les marchés des changes internationaux, l’euro a progressé à plus de 1,1950 $ grâce à l’indice de conjoncture IFO, avant de rendre une partie de ses gains en fin de journée. La publication d’un bon chiffre de l’emploi américain la semaine dernière a incité les opérateurs à rééquilibrer leurs positions en faveur du billet vert. Pourtant, la remontée en flèche du yen à la suite de spéculations sur la fin de la politique d’assouplissement monétaire nippone, après des propos tenus à ce sujet par le gouverneur de la Banque du Japon, a maintenu quelques pressions sur le dollar face aux monnaies européennes. En effet, l’euro est parvenu à achever la journée à New York sur un petit gain de 0,04 % à 1,1915 $ contre 1,1910 $ la veille. Élie KAHWAGI
La Bourse de Beyrouth a fini sur une note stable hier, hausses et baisses s’équilibrant dans un contexte indécis. Dans les salles de marché, on parle d’un marché toujours déprimé par les rumeurs et qui ne sait pas très bien où il veut aller, attendant l’issue du bras de fer entre le chef de l’État et ses détracteurs. Ceux-ci, qui ont avancé la date butoir du 14 mars pour sa...