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Actualités - CHRONOLOGIE

JO 2006 - Montillet espère un miracle pour conserver son titre olympique en descente Jean-Pierre Vidal chef de file des skieurs français

Champion olympique de slalom en titre, Jean-Pierre Vidal semble être le seul skieur français capable de tenir son rang aux JO de Turin qui débutent demain. Car après les quatre médailles, dont deux d’or de Salt Lake City, il y a très peu de chances de voir l’équipe de France rééditer l’exploit. Le skieur de La Toussuire, après une « annus horribilis », a remonté la pente, et à la suite de sa victoire à Kitzbühel le 22 janvier, est assuré de disposer d’un bon dossard à Sestrières. Après avoir terminé la saison 2004-2005 à la 45e place de la Coupe du monde de slalom, Vidal est remonté au sixième rang de la WCSL (World Cup Start List) qui décide de l’attribution des dossards aux Jeux. Les sept premiers de ce classement mondial basé sur les résultats des douze derniers mois sont assurés de partir en tête et de bénéficier ainsi d’une piste propre. « Cela a été génial sur cette saison. Je voulais être dans les sept premiers et j’ai réussi, se réjouit Vidal. Partir 26e mondial, c’est très dur. Le numéro du dossard est très important. » « La première manche (du slalom olympique) est à 15h30. Le temps se réchauffe et la piste se détériore vite. Avec un dossard élevé, il y a très peu d’espoir », explique-t-il. Vidal, qui évacue la pression en affirmant qu’il est « champion olympique à vie », devra composer avec une foule locale acquise à la cause de Giorgio Rocca, leader de la Coupe du monde de la discipline. Son partenaire d’entraînement, Stéphane Tissot, sera dans le deuxième « chapeau » et peut rêver de podium. Le Megévan, deuxième à Beaver Creek, quatrième à Kitzbühel et cinquième à Schladming, monte en puissance. « Ce sont mes premiers JO, je ne me prends pas la tête », dit-il. Médaillée d’argent à Salt Lake City, Laure Péquegnot revient, elle aussi, au bon moment après une longue traversée du désert. Jamais mieux placée que quatrième (à Aspen), la skieuse de l’Alpe d’Huez est huitième au classement WCSL, ce qui lui garantit de partir entre la huitième et la 15e place. L’éventuel forfait de Kristina Koznick pourrait la déplacer dans le premier groupe, celui d’Anja Paerson et Janica Kostelic, les grandes favorites. « Je ne me préoccupe pas encore trop de la course, je vais plutôt me concentrer sur deux entraînements avant les Jeux, a dit Péquegnot. Je me sens bien, et pour le moment, je me repose à l’Alpe d’Huez. » Si les spécialistes des épreuves techniques abordent l’échéance olympique en relative confiance, celle affichée par Antoine Dénériaz, vainqueur de trois descentes de Coupe du monde depuis le début de sa carrière, semble un peu exagérée. Très en forme aux entraînements à Chamonix, le « colosse de Morillon » n’a pu défendre ses chances sur la Verte des Houches, la course ayant été annulée. Dénériaz voyait cette épreuve comme une répétition générale avant les Jeux. C’est raté. Il arrivera donc à Sestrières avec, en poche, comme meilleur résultat de la saison, une septième place dans la descente de Val Gardena. Yannick Bertrand et Pierre-Emmanuel Dalcin n’ont pas grand-chose à espérer, comme leurs homologues féminines Ingrid Jacquemod et Carole Montillet-Carles. Les deux skieuses se traînent au classement de la Coupe du monde et seul un miracle pourrait voir Montillet, championne olympique de descente en titre, monter sur le podium. En slalom géant, aucune chance de voir une Française réaliser une performance. Chez les hommes, le jeune Thomas Fanara, sélectionné à la faveur de sa surprenante cinquième place à Adelboden, peut tirer son épingle du jeu.
Champion olympique de slalom en titre, Jean-Pierre Vidal semble être le seul skieur français capable de tenir son rang aux JO de Turin qui débutent demain.
Car après les quatre médailles, dont deux d’or de Salt Lake City, il y a très peu de chances de voir l’équipe de France rééditer l’exploit. Le skieur de La Toussuire, après une « annus horribilis », a remonté la pente, et...