« On observe une chute de la Bourse depuis une semaine », remarque un courtier de la place, souhaitant conserver l’anonymat. L’indice perdait 0,21 % samedi...
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Iran La crise nucléaire, souci premier des hommes d’affaires
le 06 février 2006 à 00h00
La crise autour du nucléaire iranien inquiète les hommes d’affaires iraniens qui craignent une fuite des capitaux. La population, elle, préoccupée par le chômage, craint d’en subir les conséquences dans sa vie quotidienne.
« On observe une chute de la Bourse depuis une semaine », remarque un courtier de la place, souhaitant conserver l’anonymat. L’indice perdait 0,21 % samedi matin, juste avant que l’Agence internationale de l’énergie atomique décide d’informer le Conseil de sécurité des Nations unies du dossier nucléaire iranien.
Il s’établissait alors à 10 014 points, à peu près au même niveau qu’en novembre dernier. Il avait depuis légèrement rebondi, après une baisse longue d’un an.
« Les investisseurs doivent avoir confiance. Or, il y a maintenant beaucoup de préoccupations sur le dossier nucléaire », admet ce courtier. Car la transmission du cas iranien à l’ONU fait planer l’ombre de sanctions.
Selon l’expert économique Mehdi Sahraian, « les sorties de capitaux du pays et l’arrêt des décisions d’investissements ont commencé depuis au moins trois semaines ».
C’est-à-dire avec l’annonce, le 10 janvier par l’Iran, qu’il reprenait des activités sensibles liées à l’enrichissement d’uranium.
Cette décision est à l’origine de la crise diplomatique actuelle.
« Les grands marchands ont déjà cessé d’honorer leurs chèques et retirent leurs liquidités des banques », selon le Dr Sahraian.
Même son de cloche chez Ali Rahimi, directeur d’une agence immobilière, qui remarque que ses « clients qui envisageaient d’acheter une maison ou un terrain la semaine dernière ont repoussé leur décision à cause de l’affaire nucléaire ».
« Les gros investisseurs attendent de voir la suite et préfèrent conserver leurs fonds », a-t-il ajouté.
La crise autour du nucléaire iranien inquiète les hommes d’affaires iraniens qui craignent une fuite des capitaux. La population, elle, préoccupée par le chômage, craint d’en subir les conséquences dans sa vie quotidienne.
« On observe une chute de la Bourse depuis une semaine », remarque un courtier de la place, souhaitant conserver l’anonymat. L’indice perdait 0,21 % samedi...
« On observe une chute de la Bourse depuis une semaine », remarque un courtier de la place, souhaitant conserver l’anonymat. L’indice perdait 0,21 % samedi...
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