Autrefois, l’expression « All quiet on the western front » (« À l’Ouest, rien de nouveau ») s’appliquait aux combats de la Première Guerre mondiale. Aujourd’hui, le film de Ang Lee, Brokeback Mountain, introduit l’expression – en toute franchise et décision – dans le monde du western classique. Pour signifier, en toute simplicité, l’intrusion du thème de...
Actualités - OPINION
En gros plan À l’Ouest, du nouveau : « Brokeback Mountain »
le 02 février 2006 à 00h00
Autrefois, l’expression « All quiet on the western front » (« À l’Ouest, rien de nouveau ») s’appliquait aux combats de la Première Guerre mondiale. Aujourd’hui, le film de Ang Lee, Brokeback Mountain, introduit l’expression – en toute franchise et décision – dans le monde du western classique. Pour signifier, en toute simplicité, l’intrusion du thème de l’homosexualité chez les cow-boys. Certes, dans le passé, il y avait eu des allusions, des moments troubles (voir, entre autres, The Left Handed Gun, d’Arthur Penn – 1958 – avec Paul Newman). Désormais, il s’agit de tout autre chose.
Brokeback Mountain bat des records au box-office US, vient de triompher aux Golden Globes et part favori pour la course aux Oscars tout proches. Or, le scénario du film est entièrement bâti sur l’intrigue amoureuse entre les deux « héros » – apparemment « virils » du film —, Heath Ledger et Jake Gyllenhael. Voilà qui va bousculer bien des clichés (jusqu’à Beyrouth ?!), ce dont il ne faudra pas cependant abuser.
J.-P. GOUX-PELLETAN
Autrefois, l’expression « All quiet on the western front » (« À l’Ouest, rien de nouveau ») s’appliquait aux combats de la Première Guerre mondiale. Aujourd’hui, le film de Ang Lee, Brokeback Mountain, introduit l’expression – en toute franchise et décision – dans le monde du western classique. Pour signifier, en toute simplicité, l’intrusion du thème de...
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