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Atallah : La Résistance sert-elle l’intérêt national ou l’intérêt de l’Iran et de la Syrie ?

Le secrétaire général de la Gauche démocratique, le député Élias Atallah, a indiqué hier qu’il était étrange de voir les partis qui manifestaient samedi au centre-ville se réjouir lorsque les prémices d’un marché entre le régime syrien et les États-Unis apparaissent au grand jour, alors qu’ils prétendent combattre l’ingérence américaine. « Tout le monde sait que la Syrie a gouverné le Liban avec la bénédiction américaine à partir de 1977. Pourquoi les langues ne se sont pas déliées à l’époque pour protester ? » s’est-il demandé, rejetant la logique de la confrontation de la rue entre le 14 mars et le 8 mars. Pour Élias Atallah, il est clair qu’il existe une volonté de recourir à l’escalade, non seulement politiquement mais aussi sur le terrain. « Qu’ils manifestent contre les Américains. C’est leur droit. Mais j’aurais souhaité qu’ils le fassent partout et soient cohérents avec eux-mêmes. La sélectivité de quelqu’un dans ses réactions porte atteinte à sa crédibilité. Il semble que l’objectif est de désigner comme le mal absolu les forces qui ont été le fer de lance de l’intifada de l’indépendance et qui ont voulu mettre fin à l’hégémonie. L’équation qu’ils cherchent à mettre en place est claire : si la communauté internationale se solidarise avec les forces souverainistes, elle devient un mal absolu, tandis que si elle s’y oppose, elle redevient source de bien », a-t-il indiqué. « Ce qu’il faut, c’est faire passer l’intérêt national avant toute chose. C’est alors que nous pourrons résoudre nos conflits internes. Tandis que si l’on en arrive à des allégeances transfrontalières, la situation se complique nécessairement », a précisé le député de Tripoli. « La visite d’un chef de la diplomatie étranger, iranien par exemple, est-elle considérée comme une ingérence ? » a-t-il poursuivi, dénonçant la « démagogie » d’un tel discours. Le responsable de la Gauche démocratique a, par ailleurs, estimé qu’il fallait que le gouvernement syrien accepte d’opérer un tracé des frontières pour déterminer l’identité des hameaux de Chebaa, ce qu’il ne veut pas faire jusqu’à présent. « La Résistance ne peut pas rester dans l’abstrait, et entretenir l’équivoque. Défend-elle l’intérêt national libanais, ou des intérêts régionaux, de l’Iran au régime syrien ? » a-t-il souligné.
Le secrétaire général de la Gauche démocratique, le député Élias Atallah, a indiqué hier qu’il était étrange de voir les partis qui manifestaient samedi au centre-ville se réjouir lorsque les prémices d’un marché entre le régime syrien et les États-Unis apparaissent au grand jour, alors qu’ils prétendent combattre l’ingérence américaine. « Tout le monde sait que la...