Les Lyonnais ont un faible pour Benfica et les Glasgow Rangers. Les Portugais et les Écossais sont deux des six adversaires que le sort pourrait réserver aux Lyonnais. Les autres sont le PSV Eindhoven, tombeur de l’OL la saison passée en quarts de finale, le Werder Brême, que Lyon avait humilié en huitièmes (3-0 et 7-2), et deux pointures, Chelsea et le Bayern Munich. « Au point de vue climat, je pense qu’il faut prendre Benfica », plaisante le gardien lyonnais Grégory Coupet. « En plus, ce serait un beau clin d’œil à Tiago » (le milieu de terrain portugais de l’OL). « Au niveau de l’ambiance du stade, c’est Glasgow qui gagne. Et puis, ce sont deux clubs qu’on n’a pas encore joués. » « Pas le Werder de Brême ! Non, car il y a le climat qui n’est pas bon à ce moment de l’année. Même si on peut se dire qu’il y aurait de grandes chances de passer du fait de nos résultats, je crois que leur motivation serait décuplée après ce qui s’est passé la dernière fois. Et le jeu allemand, ce n’est jamais bien facile. Ce serait un adversaire coriace. » « Chelsea et le Bayern ? Le plus tard possible ! Mais en même temps, quand on nourrit l’ambition de gagner la Ligue des champions, il faut s’apprêter à battre n’importe qui. » Juninho se contenterait de n’importe quel adversaire à condition d’éviter le Werder. « Je n’ai pas de préférence, mais pas le Werder de Brême car ils vont être sacrément motivés après ce qui s’est passé au printemps dernier », redoute le Brésilien. « Pour le reste, qu’importe, car Lyon ne doit pas avoir peur et devra répondre présent face à n’importe qui. Nous sommes capables de gagner la Ligue des champions, alors il ne faut pas avoir peur. C’est une autre compétition qui va commencer après la phase de poules où nous avons marqué notre record de points (16). » Gérard Houllier, lui, aimerait éviter les grosses mécaniques. « Je pense que Chelsea et le Bayern doivent avoir le même discours et se dire : il ne faut pas prendre Lyon ! » estime l’entraîneur lyonnais. « Il ne faut pas se regarder plus petit qu’on est. En même temps, on a l’audace ou la lucidité de croire qu’on peut poser des problèmes à n’importe qui. Dans l’absolu, Bayern et Chelsea sont supérieurs aux autres. Mais qui sait : avec ce Lyon-là, tout est possible. Nous avons une équipe tout-terrain qui peut s’adapter à tout. »