Limogeage Luxemburgo : « L’incohérence »
du Real Madrid, selon la presse
le 06 décembre 2005 à 00h00
Le limogeage dimanche de l’entraîneur brésilien du Real Madrid, Vanderlei Luxemburgo, traduit “l’incohérence” et la confusion qui règnent au club merengue depuis 2 ans, a estimé hier la presse madrilène.
Le remplaçant « provisoire » de Luxemburgo, Juan Ramon Lopez Caro, pourrait rester jusqu’en fin de saison en attendant la désignation d’un successeur définitif, l’entraîneur italien de la Juventus Turin, Fabio Capello, comptant parmi les favoris, indiquent les quotidiens sportifs de la capitale.
Le départ de Luxemburgo moins d’un an après son arrivée est « le prix de l’incohérence » du Real Madrid, devenu « une machine à broyer les entraîneurs » (5 en 2 ans et demi) et dont « l’échec sportif est patent », selon le quotidien El Pais.
Les supporteurs « veulent des titres, de la stabilité et du beau jeu. Le Real ne leur a rien offert de tout cela depuis deux ans », a ajouté le journal, soulignant « l’énorme désordre » régnant au club, qui a « perdu son identité ».
Le passage de Luxemburgo n’a rien arrangé. Sous sa direction, « l’équipe jouait mal » et les sifflets ont eu raison de lui, selon le quotidien El Mundo.
Pour le quotidien sportif Marca, les joueurs du Real « déambulaient sur le terrain » sans trop savoir quoi faire. « Luxemburgo était perdu sur le plan tactique » et « le maintenir aurait été une témérité », ajoute le journal.
« L’objectif est maintenant que Lopez Caro puisse tenir jusqu’à la fin de la saison (…) et de négocier entre-temps avec Fabio Capello ou quelqu’un d’autre de son calibre pour un nouveau projet », toujours selon Marca.
Lopez Caro est un « homme de caractère » aimant avant tout le « professionnalisme », selon les journaux espagnols.
L’autre quotidien sportif madrilène, AS, estime que le choix devrait se faire entre Capello, l’entraîneur portugais de Chelsea Jose Mourinho ou le Français Arsène Wenger (Arsenal). Ce dernier s’est cependant dit « collé à son siège » à Highbury au moins jusqu’à la fin de son contrat en 2008.
« N’importe qui (peut diriger le Real) sauf Del Bosque », titre AS, regrettant le limogeage intempestif en 2003 par le président du Real Florentino Perez de l’entraîneur Vincente del Bosque, qui venait de gagner la Liga. Depuis, le Real a perdu toute « référence éthique », selon AS.
Le limogeage dimanche de l’entraîneur brésilien du Real Madrid, Vanderlei Luxemburgo, traduit “l’incohérence” et la confusion qui règnent au club merengue depuis 2 ans, a estimé hier la presse madrilène.
Le remplaçant « provisoire » de Luxemburgo, Juan Ramon Lopez Caro, pourrait rester jusqu’en fin de saison en attendant la désignation d’un successeur définitif,...
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