TROIS QUESTIONS À ... Khalil Beschir : Cap sur Dubaï

Après l’Angleterre, l’Allemagne, le Portugal et l’Australie, Khalil Beschir et son coéquipier se dirigent, dès la fin de la semaine, aux Émirats arabes unis (EAU) pour le sixième round du championnat. Khalil espère bien y empocher ses premiers points de la saison. Q – Vous avez fait sensation au premier GP de la saison avec votre accident spectaculaire. Quelles ont été vos impressions ? R – « Faire un tonneau à 180 km/h n’est pas donné à tout le monde (rire)… Plus sérieusement, de l’intérieur du cockpit, je ne me suis imaginé faire qu’une seule culbute. Ce qui n’était pas du tout le cas, et ce n’est qu’après visionnage que j’ai réalisé ma “prouesse”. Je peux vous assurer néanmoins que deux heures plus tard, tout était oublié et qu’une semaine plus tard, je remontais de nouveau à bord de la voiture. » Q – Rencontrez-vous encore des problèmes sur la voiture ? R – « Disons que la monoplace de 550 chevaux possède des qualités et des défauts. Et même si tout le plateau possède le même châssis, la même boîte de vitesses, etc., nous avons été particulièrement touchés par les problèmes, peut-être plus que d’autres écuries. Il faut dire aussi que nous n’avons pas la technologie nécessaire afin de fiabiliser ou d’améliorer notre “package”. C’est par exemple le cas des Français qui remportent la plupart des courses grâce à leur savoir-faire. » Q – Vous serez le 11 décembre à Dubaï, où vous roulerez en quelque sorte à domicile… R – « C’est exact puisque nous sommes la seule équipe arabe à participer au A1 GP. Cela sera un honneur pour moi d’y être aligné sur la grille de départ. J’espère seulement que la voiture tiendra le coup et que les résultats suivront… »