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Le monopole de la violence légitime revient à l’État, souligne le BN

Le Bloc national (BN) a affirmé hier qu’il respecte « le rôle noble du Hezbollah dans la libération du Sud de l’occupation israélienne ». Cependant, on ne saurait « risquer, par aventurisme, les acquis de cette réalisation majeure sur le plan national », a-t-il dit. « La montée de la tension sur le front sud pourrait se répercuter négativement sur le Liban, d’autant qu’elle intervient au moment où les négociations entre la Syrie et la commission d’enquête internationale piétinent », a précisé le BN, ce qui « refait du Liban une arène dans le cadre du conflit régional et un déversoir pour toute la tension syrienne. Et cela se répercute tout aussi négativement sur la Résistance et sa libanité ». « Le monopole de la violence légitime revient au gouvernement libanais seul, et c’est au Hezbollah, qui est représenté au sein du cabinet et à la Chambre, de coordonner avec les autorités libanaises. De cette manière, l’État libanais ne sera pas en train de faire des concessions sur sa souveraineté territoriale », a-t-il poursuivi. Le parti a également regretté que la Syrie ne coopère pas avec la commission d’enquête internationale, ce qui empêche de faire la lumière sur l’assassinat de Rafic Hariri. « La suspicion continue de prévaloir sur l’ensemble des crimes, des attentats et des tentatives d’assassinat qui se sont produits à l’ombre de la tutelle syrienne sur le Liban, notamment les attentats qui ont visé le Amid Raymond Eddé », a-t-il noté. Après avoir dénoncé les atteintes israéliennes à la souveraineté libanaise, notamment à travers les lâchages de tracts, le BN a estimé qu’il était inadéquat de lier l’application de la 1559 à celle d’autres résolutions, comme la 242 ou la 338. « La 1559 concerne exclusivement le Liban, et lui permet de déployer sa souveraineté sur l’ensemble de son territoire, alors que la 242 et la 338 visent à mettre fin au conflit entre Israël, la Palestine et les autres pays voisins. L’objectif est-il d’empêcher le pouvoir libanais de se déployer sur l’ensemble de son territoire tant que la 242 et la 338 n’ont pas été appliquées ? » s’est-il demandé. Le BN a en outre mis en exergue « les contradictions regrettables dans le discours syrien sur la libanité des fermes de Chebaa ». « Cela sème le doute sur l’intention du pouvoir syrien vis-à-vis de ce dossier. Et les propos sur le fait d’exclure les hameaux de Chebaa du tracé des frontières sont la preuve de l’existence d’intentions sous-jacentes qui ne sont pas innocentes », a-t-il souligné. Le BN a précisé que le tracé des frontières, surtout dans la zone des fermes de Chebaa, est nécessaire pour déterminer définitivement son identité, et « pour que cette région ne revienne pas finalement à la Syrie après que le Liban eut versé son sang pour elle ». Le BN a enfin rappelé sa position concernant l’anticonstitutionnalité de la prorogation du mandat présidentiel, appelant à « mettre fin aux effets de cette prorogation ».
Le Bloc national (BN) a affirmé hier qu’il respecte « le rôle noble du Hezbollah dans la libération du Sud de l’occupation israélienne ». Cependant, on ne saurait « risquer, par aventurisme, les acquis de cette réalisation majeure sur le plan national », a-t-il dit.
« La montée de la tension sur le front sud pourrait se répercuter négativement sur le Liban, d’autant qu’elle...