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L’histoire dira si la guerre a été positive, estime le dalaï-lama
le 21 novembre 2005 à 00h00
Le dalaï-lama, chef spirituel en exil des Tibétains, a estimé samedi qu’il était « trop tôt » pour dire si les guerres en Afghanistan ou en Irak avaient des effets positifs ou négatifs. « Seule l’histoire nous le dira », a ajouté le prix Nobel de la paix 1989, lors d’une rencontre avec le public à Édimbourg (Écosse). « En théorie », la religion bouddhiste autorise l’emploi de la violence « dans certaines circonstances », « dans un objectif bon », s’il s’agit de protéger les intérêts et la vie de la majorité de la population, a-t-il observé. « En pratique, la violence crée toujours des problèmes. L’usage de la violence peut régler certains problèmes, mais en crée d’autres », a poursuivi le dalaï-lama. « Le mieux est donc toujours de faire des compromis, de régler les problèmes par la négociation, le dialogue, la réconciliation. Même si vous n’obtenez pas totale satisfaction, il n’y a pas d’effets secondaires », a-t-il dit.
Le dalaï-lama, chef spirituel en exil des Tibétains, a estimé samedi qu’il était « trop tôt » pour dire si les guerres en Afghanistan ou en Irak avaient des effets positifs ou négatifs. « Seule l’histoire nous le dira », a ajouté le prix Nobel de la paix 1989, lors d’une rencontre avec le public à Édimbourg (Écosse). « En théorie », la religion bouddhiste autorise...
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